Pour un ministre d'un gouvernement de gauche, il s'est montré très libéral et plus intéressé par la réussite du patronat que de la masse salariale. Déjà ça a pas aidé à ce que l'opinion publique le trouve sympatoche. Mais la raison principale pour laquelle il est peu enclin à susciter la confiance, à mon avis, c'est surtout qu'il pue le carriérisme. Il a bien senti que le quinquennat d'Hollande sonnait le glas de la gauche au pouvoir, du coup il a crié dès qu'il a pu haut et fort qu'il mentirait s'il était de gauche, s'est désolidarisé du gouvernement, et a enclenché sa petite campagne perso pour éviter de couler avec les copains. Avant même de publier une ligne de son programme, les gens ont déjà un arrière-goût de Sarko quand ils pensent à lui.