@drogendou: en fait ces exigences ne concernent pas réellement mon métier mais plutôt celui de mon employeur, des exigences en désaccord avec la réglementation en vigueur en France. Dans ce cas, par manque de place dans le carré réservé aux personnes concernées et par impossibilité de rapatriement dans le pays d'origine du défunt, il était préférable d'orienter la famille dans un établissement funéraire plus adapté pour un autre lieu d'inhumation.
@JP_Foucault: c'est un peu compliqué, disons que l'on m'a toujours considéré comme un peu étrange à ce sujet. Avant de me lancer dans cette carrière mes amis avaient ce sentiment de me voir un peu comme à la croisée des chemins. Cela dit, travailler avec les morts démystifie beaucoup l'idée de la mort.
@Hopplos: ce qui compte c'est que la famille retrouve leur proche décédé au plus proche de ce qu'ils étaient vivants. Souvent même les personnes préparées et restaurées ont meilleur teint que de leur vivants, en particulier si ces personnes sont décédées de maladies longues. Il arrive que je ne puisse rien faire sinon les soins de conservation quand le corps est trop abîmé. Un corps peut être présenté jusqu'à une dizaine de jours au maximum, mais ça ne dure jamais si longtemps, et certains facteurs peuvent entrer en jeu tels que la cause de la mort ou encore la saiso de lamort.
@latrickisfalone: ces demandes sont surtout focalisées sur la tenue de personne, il y a beaucoup de robes ou costumes de mariés par exemple. Il y a aussi les dessins d'enfants, on me demande de les placer dans les poches des personnes à inhumer ou parfois au plus près du corps, il y a les bijoux, etc...
@Miore: en vérité ce sont surtout les clients de mon patron, mais c'est aussi une manière pour moi de dissocier la personne et le travail que j'ai à réaliser sur cette personne. Et oui, cela m'est arrivé de m'occuper de personnes que je connaissais, je ne discute rarement avec les personnes dont je m'occupe, sauf celles-là.