Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Opera Microsoft Edge Google Chrome Mozilla FirefoxMe le rappeler plus tard

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Microsoft Edge Mozilla Firefox OperaMe le rappeler plus tard

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Opera Microsoft Edge Mozilla FirefoxMe le rappeler plus tard

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Mozilla Firefox Microsoft Edge OperaMe le rappeler plus tard

De &quot;Terminator&quot; à &quot;Avatar&quot;, James Cameron a défié les frontières de l&#039;imaginaire et poussé toujours plus loin les innovations technologiques pour concrétiser sa vision, le tout sans jamais renoncer à une réflexion sur la nature humaine. La Cinémathèque française lui consacre une rétrospective.
 
Terminator, Titanic, Aliens, Avatar, ... ses films ont marqué l&#039;histoire du cinéma et battu des records au box office.James Cameron est au cœur d&#039;une exposition à la Cinémathèque française à Paris :  L’art de James Cameron, à voir jusqu&#039;au 5 janvier 2025. Première exposition de cette envergure, elle présente ses premiers croquis et même des projets non réalisés, et révèle à travers six décennies de sa carrière le processus créatif d&#039;un cinéaste qui a défié les frontières : frontières du cinéma, frontières de l&#039;imaginaire, mais aussi frontières physiques… Car James Cameron est également un grand explorateur des fonds marins, à défaut d&#039;avoir pu voyager dans l&#039;espace.L&#039;exposition s&#039;accompagne d&#039;une rétrospective : James Cameron, cinéaste explorateur, à voir jusqu&#039;au 26 mai 2024, puis en projections tous les week-ends. À cette occasion, le 13 avril est projeté le film Abyss (1989), suivi d&#039;un dialogue avec Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis animé par Bernard Benoliel.Tech Noir : l&#039;Art de James Cameron, le catalogue de l’exposition, est disponible en librairie aux éditions Huginn &amp; Munnin (collection &quot;cinéma&quot;).
 
 James Cameron, &quot;Études sur la reine des extraterrestres&quot;, 1984, Avatar Alliance Foundation 
Un voyage psychologique
Très biographique, L’art de James Cameron raconte l’itinéraire d&#039;un cinéaste qui, dès l&#039;enfance, a fait naître des idées et des thèmes qu’il a ensuite développés dans sa filmographie. À cette occasion, il a ressorti de ses cartons des dessins qu’il n&#039;avait pas regardés depuis des décennies.En outre, il espère qu&#039;à travers cette exposition, qui montre l&#039;itinéraire d’un autodidacte, il inspire ceux qui ont du talent, mais qui n&#039;ont pas confiance en eux : “c’est important d&#039;inspirer les jeunes et de leur montrer votre processus”.
 
 James Cameron, &quot;Ruisseau de la bioluminescence&quot;, milieu des années 1970, 21,59 x 27,94 cm, Pastel à l&#039;huile sur papier noir, Avatar Alliance Foundation 
La science-fiction aujourd&#039;hui
James Cameron rappelle qu&#039;auparavant, la science-fiction était plutôt dystopie. Elle montrait en effet les problèmes que la technologie allait amener : “ce n&#039;était pas tellement une question de technologie, mais de sociologie”. Star Wars (1977) de George Lucas a transformé cette tendance en livrant des films d’aventure et du grand spectacle, faisant de la science-fiction du divertissement.Un statut qui a changé aujourd&#039;hui, où les avertissements d’hier se font de plus en plus concrets : menace nucléaire, catastrophe écologique…
 
 James Cameron, &quot;Études sur Terminator&quot; (avant le casting d&#039;Arnorld Schwarzenegger), début des années 80, Avatar Alliance Foundation 
Technologie et direction d&#039;acteurs
James Cameron est capable de remplir tous les postes sur un plateau, de la direction des cascadeurs à la création des “concept arts”.Et si ses films ont révolutionné le cinéma et poussé toujours plus loin l’usage de la 3D, il précise qu’en tant que réalisateur, il est entièrement tourné vers les acteurs, retirant la technologie de son cheminement avec eux.
 
Extraits sonores :
Extrait du film Aliens : le retour de James Cameron,1986 Archive de Roger Corman issue de Post-Mortem, 2014 Extrait du film Avatar de James Cameron, 2009 Extrait de la chanson I See you par Leona Lewis tirée de Avatar, 2009 

James Cameron, cinéaste : &quot;Croyez-le ou non, je dis tout le temps que ce n’est que du cinéma !&quot;

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Opera Google Chrome Mozilla Firefox Microsoft EdgeMe le rappeler plus tard

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Microsoft Edge Opera Mozilla FirefoxMe le rappeler plus tard

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Opera Mozilla Firefox Microsoft Edge Google ChromeMe le rappeler plus tard


 Earl, un vétéran âgé de 80 ans, se bat pour sauver son entreprise d&#039;horticulture. Si ses affaires vont mal, sa vie de famille est également un désastre. Il est divorcé et sa fille ne lui parle plus depuis son mariage. Ce jour-là, Earl a préféré se rendre à une convention. Aux abois, il finit par accepter un travail. Il doit juste transporter un sac rempli de drogue dans le coffre de sa voiture. Earl se révèle doué, capable de rouler des heures sans éveiller les soupçons. Jusqu&#039;à ce qu&#039;un agent de la brigade des stupéfiants s&#039;intéresse à son cas. Poursuivi par la police et par ses employeurs, la vie d&#039;Earl ne tient qu&#039;à un fil... 
Réalisé par : Clint Eastwood
Avec : Clint Eastwood, Bradley Cooper, Taissa Farmiga, Laurence Fishburne, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Clifton Collins Jr.
Scénaristes : Nick Schenk
Maison de production : Imperative Entertainment / Warner Bros. / Bron Creative / Imperative Entertainment / The Malpaso Company / Bron Creative / BRON Studios / The Malpaso Company / Creative Wealth Media Finance / BRON Studios


La mule


Le château de Thiverval-Grignon confirme son importance stratégique dans l’accueil des réfugiés. Ce lundi soir, un avion en provenance de Mayotte doit se poser à Roissy-Charles-de-Gaulle avec 195 passagers à son bord. Après avoir été conduits en car jusqu’à ce château installé au cœur des Yvelines, ces réfugiés ont été pris en charge par l’association caritative Emmaüs. C’est la première fois qu’un tel contingent venu de l’île hippocampe est accueilli en métropole.
Originaires de l’Afrique de l’Est, ces « migrants » s’étaient installés ces derniers mois dans ce département français de l’océan Indien, située entre le Mozambique et Madagascar. Contrairement aux milliers de clandestins comoriens qui vivent à Mayotte, aucun d’entre eux n’est en situation irrégulière : ils disposent tous du statut (international) de réfugié politique.
Bénéficiaires du droit d’asile, les deux tiers viennent du nord de la République démocratique du Congo, touchée par une guerre civile dans la région du Kivu, mais aussi du Rwanda, de la Somalie, du Burundi… « Ce sont essentiellement des familles ou des femmes seules qui logeaient dans un stade, à proximité de Mamoudzou (la préfecture de Mayotte), dans des conditions déplorables. Dans le contexte tendu que connaît actuellement l’île, l’acceptabilité locale à leur égard s’étiolait », indique une source préfectorale pour expliquer la soudaineté de ce transfert.
La maire a écrit à ses habitants
Dans les prochains jours, une petite partie d’entre eux va rejoindre de la famille en région parisienne. La majorité restera sur place jusqu’à la mi-mars avant d’être dirigés vers des solutions d’hébergement pérennes en province. « Concernant Thiverval, il s’agit d’un accueil transitoire de personnes en situation régulière, francophones et venues en famille », rassure-t-on à la préfecture des Yvelines, où l’on souligne l’expertise de l’association Emmaüs dans l’accueil de ce public.
En dépit du caractère humanitaire de cette opération et du profil de ces personnes, Nadine Gohard, la maire (sans étiquette) de cette commune de 1 100 habitants, a toutefois écrit ce lundi matin à ses administrés pour les prévenir. Elle dit regretter le caractère contraint de cette décision, imposée par la préfecture, « sans négociation possible ».
« Je ne peux que m’étonner de la soudaineté et l’urgence de cette demande, la situation à Mayotte n’est pas nouvelle… Soyez assurés que je m’attache à obtenir des garanties, tant pour le bien-être et la sécurité des personnes », a-t-elle écrit.
Le domaine a déjà accueilli des réfugiés par le passé
Fin 2022, le château de Thiverval-Grignon avait accueilli 200 réfugiés sans-abri. Ils y étaient restés plusieurs mois. Leur présence avait été pointée du doigt par le parti « Reconquête » d’Eric Zemmour. Ce dernier avait même organisé une manifestation devant le site en février 2023, bien que localement, les habitants ne semblaient pas inquiets. Les militants d’extrême-droite avaient estimé que la France offrait « la vie de château » à des étrangers... Formule opportunément reprise ce lundi.
Propriété de l’État, le domaine de Grignon comprend un château du XVIIe siècle et près de 270 hectares de terres agricoles et de forêt. Après avoir longtemps accueilli l’école d’ingénieurs AgroParisTech, il est resté inoccupé après le départ de celle-ci et des derniers chercheurs, en novembre 2022. Un temps envisagée, l’idée de vendre à un promoteur immobilier a été définitivement abandonnée il y a quelques jours.


Un château des Yvelines va accueillir près de 200 réfugiés africains venus de Mayotte


Frédéric Hocquard, adjoint (EELV) à la mairie de Paris, chargé du tourisme est revenu sur le sujet de la sécurité autour de la tour Eiffel, notamment en vue des JO 2024.
&quot;Pas une zone où il y a une délinquance forte&quot;. Interrogé sur la question de la lutte contre la délinquance en vue des JO, Frédéric Hocquard, adjoint (EELV) à la mairie de Paris, chargé du tourisme a évoqué ce lundi 19 février la question de la sécurité autour du Champ de Mars et de la Tour Eiffel.
&quot;Il vous manque quelque chose&quot;
Dans les colonnes du Parisien, il est revenu sur la présence des vendeurs à la sauvette autour du monument et a notamment estimé qu&#039;ils font &quot;quasiment partie du paysage&quot;.
&quot;Si vous arrivez au pied de la tour Eiffel et que vous n’avez pas un joueur de bonneteau et un vendeur à la sauvette, il vous manque quelque chose&quot;, ajoute Frédéric Hocquard, auprès de nos confrères.
Il explique qu&#039;une étude réalisée auprès des visiteurs a permis de démontrer que ces marchands ambulants ne représentaient qu&#039;&quot;une nuisance très faible&quot;. &quot;Les principaux points relevés sont le monde, l’attente aux ascenseurs, la peur d’une bousculade, d’un attentat. Pas les pétitions ou les joueurs de bonneteau&quot;, insiste-t-il.
Une &quot;intervention policière beaucoup plus importante&quot;
Cependant, Frédéric Hocquard reconnaît qu&#039;il faut renforcer la sécurité. Selon lui, le Champ-de-Mars est un &quot;condensé de tout ce qu’on peut avoir à Paris. Mais ce n’est pas une zone où il y a une délinquance forte&quot;.
&quot;Demandez au préfet de police, il y en a davantage à Châtelet, à la gare du Nord. Oui, on voit des faits extrêmement violents, des viols, c’est très grave. Je ne crois pas à l’effet qu’on a eu au Stade de France, lors de la finale de la Ligue des champions, où des touristes s’étaient fait dépouiller&quot;, déclare-t-il, en indiquant que &quot;la présence et l’intervention policière seront beaucoup plus importantes pendant les JO&quot;.
Anne Hidalgo a récemment assuré à Ouest-France qu&#039;&quot;il y aura un renforcement de la présence policière et des contrôles&quot; sur le Champ de Mars, &quot;notamment sur la question de la vente à la sauvette&quot;.
De son côté, le préfet de police de Paris a annoncé le 9 février dernier sur BFMTV que &quot;tout est calé&quot; pour protéger Franciliens et touristes à partir du 26 juillet prochain. Laurent Nuñez a notamment assuré que des actions visant à surveiller les transports franciliens et assurer la sécurité &quot;des millions&quot; de visiteurs et des habitants lors de la période olympique allaient être menées.
&quot;Actuellement dans le métro, tous les jours, [il y a] 125 patrouilles. Pendant les Jeux, ce sera 700, quasiment cinq fois de plus&quot;, avait alors précisé le préfet de police de Paris.
Le préfet de police a détaillé la mise en place de &quot;plans zéro délinquance&quot;, notamment dans les lieux accueillant des sites olympiques comme dans le Nord-Est parisien ou le centre de la capitale.


Tour Eiffel: pour l&#039;adjoint au tourisme de Paris, les &quot;vendeurs à la sauvette&quot; font &quot;quasiment partie du paysage&quot;


 Des études scientifiques corrèlent la consommation d’additifs alimentaires et la survenue de maladies graves. Tour d’horizon des connaissances.
 
Après d’autres additifs comme le dioxyde de titane, c’est au tour des émulsifiants d’être pointés du doigt par les scientifiques. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) vient de publier une étude suggérant qu’ils seraient associés à un risque accru de cancers. L’occasion de faire le point sur l’état actuel des connaissances.
 
 Souvent ajoutés aux pains et aux gâteaux de supermarché, aux barres chocolatées, à la margarine, aux glaces et même aux laits infantiles, ils se cachent partout ou presque dans l’alimentation ultratransformée. Ils, ce sont les quelque 330 additifs autorisés en Europe, répartis en 27 familles selon leurs usages (conservateurs, épaississants, colorants…). Une étude parue en octobre 2021 dans la revue Scientific Reports indiquait que les Français ingèrent 155 mg d’additifs par jour et par kilo de poids corporel, soit plus de 9 g par jour pour une personne de 60 kg. Et, parmi ces substances, une famille fait l’objet de nombreuses recherches : les émulsifiants, discrets et devenus quasi incontournables.
Plus de 95 000 personnes suivies pendant sept ans
Certains additifs présentent des risques, selon les résultats de plusieurs études récentes. L’avant-dernière en date, parue en septembre 2023 dans le British Medical Journal, a été réalisée par une équipe française, coordonnée par Mathilde Touvier, qui dirige l’Eren (équipe Inserm de recherche en épidémiologie nutritionnelle), et Bernard Srour, de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
 
 Les chercheurs ont comparé l’évolution des données de santé sur sept ans de 95 442 adultes (âge moyen 43 ans, 75 % de femmes) avec celle de leur consommation quotidienne en émulsifiants. Les participants, sans antécédents de pathologies cardio-vasculaires, appartiennent à la cohorte NutriNet-Santé lancée en 2009 pour étudier les liens entre nutrition et santé.
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Skyr et autres produits protéinés : la crème des yaourts, vraiment ?
Augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires
Résultat, pour cinq émulsifiants, une consommation moyenne journalière accrue (de chacun d’entre eux) était associée à une augmentation non négligeable du risque d’être atteint d’une maladie cardio-vasculaire (infarctus, coronaropathie, AVC, etc.). C’est notamment le cas pour deux additifs très répandus : le E460 (cellulose microcristalline) et le E466 (carboxyméthylcellulose ou CMC).
 
 Pour le E466, épaississant, gélifiant et stabilisant, que les industriels utilisent notamment dans le beurre allégé, les pains de mie et les glaces, ce risque de maladies cardio-vasculaires grimpait de 3 %, en ajoutant chaque jour une part de gâteau industriel dans son assiette.
 
 C’est pire pour le E460, un agent de texture souvent intégré aux sauces et desserts pour la rondeur en bouche qu’il procure : le fait d’en ingérer un « surplus », via une crème dessert supplémentaire par jour, est corrélé à une augmentation de 7 % du risque de maladies coronariennes.
Celluloses, phosphate trisodique, glycérides d’acides gras…
Même type de lien avec le phosphate trisodique (E339) qui sert, notamment, d’épaississant et de stabilisant dans de nombreux produits laitiers, dont le lait infantile, et avec les mono- et diglycérides d’acides gras (E471). On peut aussi citer l’ester lactique (E472b), présent dans des crèmes chantilly et des gâteaux secs, impliqué dans les maladies cérébro-vasculaires.
 
 Bien que modérés, ces niveaux de risque représentent des milliers de cas en France… du moins si l’on se base sur les participants de l’étude, majoritairement des femmes, en moyenne plus soucieuses de leur santé. Mais les effets pourraient être plus élevés à l’échelle de la population générale française et européenne.
Forte augmentation du risque de cancer du sein ou de la prostate
La même équipe, dans un travail publié en février 2024 dans la revue PLOS Medicine, a par ailleurs trouvé des corrélations entre certains émulsifiants et des risques de cancer. « Après un suivi moyen de sept ans, les chercheurs ont constaté que des apports plus élevés en monoglycérides et diglycérides d’acides gras (E471) étaient associés à des risques accrus de cancers au global, de cancers du sein (une augmentation de 24 % du risque), et de cancers de la prostate (une augmentation de 46 % du risque) », précise le communiqué de l’Inserm, qui souligne également que les femmes ayant des apports plus élevés en carraghénanes (E407 et E407a) avaient 32 % de plus de risque de développer des cancers du sein. « Nos études sont observationnelles, explique Mathilde Touvier. Il faut les confirmer avec d’autres populations et les compléter par des données expérimentales pour établir des liens de cause à effet entre consommation d’additifs et maladies. »
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Cancer du sein : ces freins au dépistage à lever
Le dioxyde de titane, désormais interdit dans l’alimentation
Des liens de causalité : c’est ce qui a, par exemple, permis d’interdire dans l’alimentation en France en 2020, puis en Europe en 2022, un colorant blanc très répandu, le dioxyde de titane (E171), en partie sous forme nanométrique. Une étude expérimentale de l’Inrae, publiée en 2017, avait montré un risque de lésions colorectales précancéreuses chez le rat. En 2023, la Turquie l’a interdit à son tour. Il reste cependant autorisé dans les médicaments et les cosmétiques.
 
 Or un émulsifiant pointé dans la récente étude de Mathilde Touvier, le E466, a déjà fait l’objet d’études expérimentales, notamment par l’équipe de Benoît Chassaing à l’Institut Cochin. En 2015, il avait montré que la consommation de deux émulsifiants très utilisés dans les glaces et les sauces, le E466 (CMC) et le E433 (polysorbate 80), favorise le développement de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin chez des souris génétiquement prédisposées.
 
 Et chez les animaux « normaux », la consommation de ces composés favorise la prise de poids, l’augmentation de la masse grasse et le diabète de type 2. « Ils ont des effets délétères sur la flore intestinale, ce qui conduit à l’inflammation de l’intestin. Toutes les études en cours laissent à penser que la majorité des émulsifiants, sauf certains comme les lécithines de tournesol et de soja, ont aussi ce type d’effets », commente Benoît Chassaing.
Le E466 entraîne une altération du microbiote
Encore faut-il prouver le même impact chez l’humain. L’Institut Cochin s’y est employé avec l’analyse de microbiotes prélevés chez des volontaires. Fin 2021, l’équipe de Benoît Chassaing publiait une étude montrant que la consommation de carboxyméthylcellulose (E466) pendant seulement quinze jours par des sujets sains altérait leur microbiote (diminution de bactéries bénéfiques), sans toutefois provoquer d’inflammation, et appauvrissait leur matière fécale.
 
 Chez certains, les bactéries du microbiote s’étaient même rapprochées de la paroi intestinale, comme dans les maladies inflammatoires et le diabète de type 2. Enfin, les volontaires pouvaient avoir des douleurs abdominales et des ballonnements.
Chaque organisme répond différemment aux émulsifiants
« Ce résultat confirme les données issues des études chez la souris. Elles suggèrent que la consommation à long terme du E466 pourrait favoriser un dérèglement métabolique et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Celles-ci affectent près de 12 millions de personnes dans le monde », relève le chercheur.
 
 Cela étant, « certaines personnes réagissent à cet émulsifiant, mais d’autres pas. Chaque microbiote répond différemment. Nous essayons de comprendre pourquoi afin de pouvoir, un jour, personnaliser l’alimentation. »
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Les aliments ultratransformés altèrent notre santé mentale
Un possible « effet cocktail » entre additifs
Les émulsifiants ne sont pas les seuls additifs à perturber le fonctionnement intestinal. C’est également le cas de plusieurs édulcorants et colorants très utilisés, comme le rouge allura AC (E129). Problème : les aliments ultratransformés contiennent souvent plusieurs additifs, parfois jusqu’à dix, d’où un possible « effet cocktail » encore à l’étude.
 
 « Actuellement, nous travaillons avec l’Eren pour identifier les cocktails vraiment présents dans l’alimentation de la population française. Ensuite, nous analyserons leur impact sur le microbiote intestinal chez la souris et chez l’homme », explique Benoît Chassaing. Dans l’attente des résultats, on suppose toutefois que les risques pour la santé liés à l’alimentation ultratransformée sont augmentés par cet effet cocktail.
L’Europe devrait revoir la dose journalière acceptable
À court terme, bannir tous les émulsifiants ne paraît pas envisageable, d’autant qu’ils ne sont pas tous négatifs. Certains ont des qualités antioxydantes, par exemple dans les laits infantiles. « Mais il s’agit d’intensifier les travaux épidémiologiques et expérimentaux pour prouver la dangerosité de certains d’entre eux et convaincre l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) de revoir leur dose journalière acceptable (DJA) », insiste Mathilde Touvier.
 
 La DJA, c’est la quantité journalière d’un additif qu’une personne peut absorber durant sa vie, sans dommage pour sa santé. Seule l’Efsa peut la réévaluer. Mais l’Autorité européenne se base parfois seulement sur des tests d’industriels… omettant les données issues de travaux indépendants. Ce qui est plus que regrettable.
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Pesticides, perfluorés… Les industriels connaissaient les risques
L’exemple de l’aspartame, classé « cancérogène possible »
Pour parvenir à convaincre l’Efsa, le chemin peut être long. Pour preuve, les derniers rebondissements autour de l’aspartame (E951). Censé apporter le goût du sucre sans les calories, cet édulcorant consommé depuis quarante ans au travers de milliers de produits a été déclaré « cancérogène possible » en juillet 2023 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
 
 Cancérogène « Possible », mais non certain comme le sont l’alcool ou le tabac, le niveau des preuves apportées n’étant pas considéré comme suffisant. Les experts ont pourtant examiné pas moins de 1300 études scientifiques pour parvenir à cette conclusion en demi-teinte. Parmi elles, plusieurs études épidémiologiques, dont trois réalisées par l’équipe de Mathilde Touvier en 2022 et 2023 : elles montraient que les plus gros consommateurs d’édulcorants (l’aspartame, l’acésulfame K et, à un moindre degré, le sucralose) présentent un risque accru de cancer, de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Les cancers liés à l’alimentation ne sont pas une fatalité
Consommer le moins possible d’aliments ultratransformés
Dans ce contexte, faut-il arrêter de consommer de l’aspartame ? En diminuer les doses ? Selon le comité d’experts des additifs alimentaires de l’OMS et de la FAO (Jecfa), la quantité à ne pas dépasser serait de 2800 mg par jour, ce qui correspond à la bagatelle de 9 à 14 canettes de soda light !
 
 Des chiffres qui interrogent la chercheuse : « Nous observons des associations avec un risque de cancer à partir de 55 à 60 mg/jour, soit 40 fois moins que le seuil du Jecfa. » De nouvelles études sont donc nécessaires pour trancher. En attendant, le plus sage est sans doute d’appliquer le principe de précaution : réduire le plus possible sa consommation d’aliments ultratransformés.
 
Nitrites de sodium : interdits aux animaux, pas aux humains !
 
Les nitrites de sodium sont interdits dans les aliments pour chiens et chats dans les pays de l’Union européenne depuis juin 2023. Mais ils restent autorisés dans l’alimentation humaine, notamment dans la charcuterie et le jambon blanc, même si les doses maximales ont été revues à la baisse. Pourtant, l’effet des nitrites de sodium a été peu étudié chez l’animal alors que, chez l’humain, une association entre leur consommation et un risque de cancer colorectal a été montrée. Pourquoi donc un tel écart ? En fait, les industriels n’ont pas renouvelé leur demande d’agrément pour les nitrites dans les boulettes pour chiens et chats. Alors que, pour la charcuterie, ils n’ont pas renoncé à en incorporer.
 
 À LIRE AUSSI &gt;&gt;&gt; Charcuteries : peut-on vraiment supprimer les nitrites ?
 

Risque de cancers : plusieurs émulsifiants sur la sellette | 60 Millions de Consommateurs


 
 
Samedi 10 février 2024, une patiente du CHU de Toulouse a été violée par un homme au sein des toilettes de l&#039;hôpital. Une autre patiente aurait été agressée la même nuit.
 
 
 Dans la nuit du samedi 10 février au dimanche 11 février 2024, une jeune femme de 18 ans a subi un viol au sein des bâtiments du CHU de Toulouse. (©Laurent Derne/Actu Toulouse/Illustration) 
 
 
 Par Mélina Le Corre
 Publié le 
 
 13 Fév 24 à 11:47 
  
 
Deux patientes seraient finalement concernées. Dans la nuit du samedi 10 février au dimanche 11 février 2024, une jeune femme de 18 ans a subi un viol dans les toilettes du CHU de Toulouse, alors qu’elle était hospitalisée au sein du bâtiment Urgences Réanimation Médecines (URM). 
Ce mardi matin, 13 février, le CHU de Toulouse confirme un cas de viol et une agression sexuelle commis sur deux patientes, cette même nuit.
« Ces deux signalements n’ont pas de lien entre eux et les circonstances sont différentes », écrit le CHU de Toulouse.
Une deuxième patiente concernée 
Dans les premiers faits relatés, une patiente hospitalisée a été violée dans les toilettes de l’hôpital, a expliqué le Parquet de Toulouse à Actu Toulouse. « L’agresseur présumé a été maîtrisé par les agents de sécurité du CHU et appréhendé par les forces de l’ordre », ajoute l’hôpital. 
Dans la même soirée, « une patiente hospitalisée au sein du service des urgences aurait été agressée par un autre patient lui aussi pris en charge dans ce service. Le personnel soignant, qui a constaté la présence du patient aux côtés de cette patiente, est immédiatement intervenu afin d’éloigner celui-ci et de s’assurer de l’état de santé de la jeune femme », explique de son côté le CHU de Toulouse, dans un communiqué.
Le CHU « condamne fermement ces actes »
Le Procureur de la République a été saisi, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette seconde agression présumée. Et une information judiciaire a été ouverte, lundi 12 février 2024, pour viol sur personne vulnérable. 
« En outre, les familles des deux patientes ont été rencontrées dès ce week-end par l’équipe médicale et la Directrice de garde. Un accompagnement psychologique a également été mis en œuvre pour les professionnels du service. Enfin, la Direction a rencontré ce jour des professionnels des urgences psychiatriques et des représentants du personnel », précise le CHU qui « condamne fermement ces actes ». 
Vidéos : en ce moment sur Actu
La situation aux urgences
Sur la situation des urgences, le CHU de Toulouse détaille :
« Le CHU reçoit dans ses services d’urgence tous les ans plus de 220 0000 patients, toutes urgences confondues. À ce titre, le CHU a dimensionné ses organisations médico-soignantes pour assurer la prise en charge des patients psychiatriques. Cette prise en charge est confrontée à une situation de tension de lits d’aval sur le territoire ». Mais face à cette situation, le CHU se défend sur la sécurité des lieux : 
« Le CHU a déployé depuis 2016 un plan de sécurisation de l’établissement pour assurer la sécurité des patients et des professionnels. De nombreux moyens sont engagés pour sécuriser les équipes et les sites avec des équipes de sécurité présentes tous les jours de l’année et 24h sur 24 sur les différents sites hospitaliers, soit plus de 150 personnes mobilisées et près de 600 caméras de vidéoprotection ». 
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
 
 
 
 

Toulouse. Viol d&#039;une patiente à l&#039;hôpital Purpan : une deuxième femme agressée la même nuit


La reconstitution exceptionnelle d’un procès qui a marqué l’histoire du droit et de la justice en France. Robert Badinter sait qu’il tient là une occasion décisive pour rendre caduque la peine de mort. Une plongée au cœur de la mécanique judiciaire.
Le 30 janvier 1976, Philippe Bertrand, 7 ans, est enlevé à la sortie de son école. Son ravisseur, Patrick Henry, 22 ans à l’époque, avoue le meurtre de l’enfant. Son procès s’ouvre le 18 janvier 1977. Ses avocats, Maitres Bocquillon et Badinter, vont tout faire pour lui éviter la guillotine.
Voici la reconstitution exceptionnelle d’un procès qui a marqué l’histoire du droit et de la justice en France. Sous la pression populaire et médiatique, un combat politique acharné se livre dans l’enceinte de la cour d’assises de Troyes. Avocat emblématique, Robert Badinter sait qu’il tient là une occasion décisive pour rendre caduque la peine de mort. Son abolition sera proclamée le 9 octobre 1981.
Basile Ader condense ici les débats qui se sont tenus sur trois jours et nous plonge au cœur de la mécanique judiciaire. Il recompose les dépositions, le réquisitoire et les plaidoiries qui ont marqué cette affaire hors du commun.
Une série réalisée par Cédric Aussir
Scénario : Basile Ader, avec la collaboration de Christian Brugerolle
Musique originale : Lucas Lelièvre
Conseiller littéraire : Guillaume Poix
Bruitage : Sophie Bissantz
Prise de son, montage, mixage : Benjamin Vignal, Bastien Varigault
Assistante à la réalisation : Justine Dibling
Avec : Patrick Henry : Bastien Bouillon ; Maître Robert Badinter : Jérôme Kircher ; Maître Robert Bocquillon : Jean-Pierre Becker ; Maître Joannès Ambre : Charlie Nelson ; L’avocat général : Gilles Cohen ; Le président : Jean Pierre Malo ; Le docteur Roumageon : Gabriel Le Doze ; Larché : Jean-Claude Frissung ; Nicole Henry : Anne Cantineau ; Le professeur Léauté : Jean-Marie Winling ; Le professeur Lwoff : Marc-Henri Boisse ; Yves Bertrand : François Cottrelle ; Madame Pralongue : Cécile Bournay ; La greffière : Nicole Dogué ; L’abbé Clavier : Philippe Duclos .
Remerciement au personnel du tribunal de proximité de Saint-Ouen
Avec les voix de : Juliet Doucet, Thomas Bleton, Marie Thiebault, Benoit Chauvin, Bernadette Paviot, Benjamin Bur, Marion Christmann, Laurent Mothe, Laurent Besançon, Marité Blot, Magali Mateci, Stéphanette Martelet, Nathalie Remy, David Mallet, Olivie Sadoine, Olivier Sadoine, Charlie Petit, Marion Jadot, Matthieu Rocher, Léonard bertrand, Guillaume Geoffroy, Bruno Ouzeau, Borine Ravaine, Julien Roullié-Neuville, Aurélien Pinheiro et Peggy Martineau.
À propos du Procès de Patrick Henry
Par Basile Ader
Le procès de Patrick Henry, qui s’est tenu en 1977, est resté dans les mémoires. La peine de mort était au centre du débat public, et elle lui paraissait promise, tant le crime qu’il avait commis était odieux. Le combat mené par Robert Badinter pour sauver la tête de son client préfigura celui qu’il mena ensuite pour faire abolir la peine de mort en France. Tout avait déjà été dit lors de ce procès. Nous avons voulu honorer le 40e anniversaire de cette abolition, au barreau de Paris en reconstituant les débats qui se sont tenus alors devant la cour d’assises de Troyes, où défilèrent les témoins cités en défense pour mettre en accusation la peine de mort. Robert Badinter m’a ouvert ses archives, raconté ses souvenirs de l’affaire, donné les coupures de presse qu’il avait conservées. C’est aussi à partir de son livre L’Abolition, dans lequel il retrace les trois journées d’audience de l’affaire, que j’ai pu tenter de reconstituer, en un spectacle d’1h30, ce qui avait pu se dire alors ; car malheureusement aucune transcription des débats n’avait été faite.
Le Procès de Patrick Henry : version radiophonique
Par le réalisateur Cédric Aussir
On évoque souvent le &quot;temps&quot; de la justice, comme un temps à part, loin du tumulte médiatique dont il faut s’extraire pour que la justice soit rendue avec sérénité. Elle a aussi son espace, clos et protégé de toute fièvre vindicative et irraisonnée qui tendrait à l’affaiblir. Ce temps et ce lieu deviennent ceux de la représentation judiciaire, le théâtre où se joue le sort des hommes qui ont commis l’irréparable mais aussi, et surtout, le sens et la portée que la société veut donner à leur condamnation. C’est avec ce dispositif judiciaire quasi théâtral que s’est construite cette reconstitution fictionnelle la plus fidèle de ce procès historique. Nous l’avons enregistrée dans le décor d’un véritable tribunal, dans la rumeur de la ville (dont on perçoit les échos extérieurs), et choisi de faire entrer l’auditeur au premier rang de cette séance où tout ce qui fait le processus judiciaire est en jeu : donner (ou pas) la parole, écouter, entendre, réentendre les faits, leur complexité, tous les points de vue, leurs concordances et leurs divergences, autant de principes et d’actions nécessaires pour tenter d’éclairer la cour et ses jurés dans le calme et l’aider à prendre la décision la plus juste possible au regard des lois et de la société. C’est avec cette procédure judiciaire, si particulière dans notre histoire démocratique, celle qui tente d’échapper à la haine, à la mort, que le personnage central de cette pièce apparaît dans toute sa force : Robert Badinter. Son combat personnel pour l’abolition de la peine de mort est le véritable enjeu de ce procès alors rebaptisé &quot;le procès de la peine de mort&quot;. Pour l’avocat, comme il l’écrit dans L’abolition, il s’agit avant tout de &quot;libérer notre justice de l’emprise de la mort&quot;, lui qui cherche, à chaque procès d’assises, à tarir cette angoisse de mort qui le saisit et dont la guillotine est le tragique symbole. Pour comprendre ce combat, il faut donc écouter la plaidoirie de maître Badinter au terme de la déposition de ces témoins, de ces experts venus à la barre, du réquisitoire de l’avocat général et des plaidoiries des autres avocats pour saisir combien ce combat était hasardeux mais nécessaire. Car cette pièce fait entendre la part la plus sombre de l’humanité, celle, monstrueuse, qui peut et commet le pire, aux côtés de celle qui, courageuse, peut aussi inspirer le meilleur.
Ancien secrétaire de la conférence, Basile Ader est avocat pénaliste au barreau de Paris depuis 1988. Associé du cabinet August et Debouzy, il a été le collaborateur d’Henri Leclerc. Il est ancien vice bâtonnier du barreau de Paris et ancien président de l’Observatoire International des Avocats en Danger. Directeur de la rédaction de Légipresse, il est aussi enseignant en droit des médias (IPJ). Il s’est très tôt passionné pour le théâtre et a été élève au Cours Simon. En 1994, il fonde la troupe de théâtre Conférence et Compagnie, dont il est Président. Il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre dont Le Procès Bénac et Le Procès de Patrick Henry. Avec Sophie Ader, il a également adapté pour la scène Le Procès de Bobigny. Aujourd’hui conservateur du musée du barreau de Paris, il est vice-président de l’association française pour l’histoire de la justice.
Christian Brugerolle est conseiller du Bâtonnier et dirige le service des relations internationales de l’Ordre des avocats de Paris. Diplômé de Sciences Po Paris et titulaire d’un master de recherche en théorie politique et d’un master en droit, il a commencé sa carrière au sein d’une agence de presse audiovisuelle où il s’est occupé de contenus institutionnels et affaires publiques. En marge de ses activités professionnelles, il s’investit dans différents cercles de réflexion qui traitent de diplomatie et de questions de défense. Il a co-écrit pour France Culture avec Tanguy Blum et Antoine Piombino Projet Orloff dont la deuxième saison devrait être produite en 2023.
Cédric Aussir, au terme d’études littéraires et audiovisuelles, Cédric Aussir réalise des émissions et documentaires pour RFI et France Culture. Depuis 2010, il est réalisateur de fictions à Radio France. Il a réalisé notamment pour France Culture, les 6 saisons de la série politique 57, rue de Varenne (Prix Europa 2014 de la meilleure série) écrite par François Pérache. Après Petites misères de la vie conjugale, il adapte pour la radio le &quot;cycle Vautrin&quot; de Balzac, avec Le Père Goriot,  Illusions perdues et bientôt Splendeurs et misères des courtisanes. Il travaille régulièrement pour les émissions de France Inter Autant en emporte l’Histoire et Affaires sensibles pour laquelle il a réalisé notamment les séries La Veste, L’affaire Troadec ou Opération LiMa. Il réalise pour France Culture les premiers concerts-fictions en public, avec l’Orchestre National de France ou l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Dracula, Vingt mille lieues sous les mers, Moby-Dick ou Pinocchio.
France Culture remercie le ministère de la Justice pour la mise à disposition des locaux du Tribunal de proximité de Saint-Ouen.
 

Le procès de Patrick Henry : un podcast à écouter en ligne | France Culture

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Mozilla Firefox Google Chrome Opera Microsoft EdgeMe le rappeler plus tard


 
Apple ne lance pas souvent de nouveaux produits. Le dernier nouveau gadget de la firme était l&#039;Apple Watch en 2015. Il y a bien eu les AirPods fin 2016 mais c&#039;est plus de l&#039;e-waste qu&#039;un vrai produit. Le Vision Pro n&#039;est pas juste un nouveau produit mais un tout nouveau marché pour Apple. Du coup il ne suffit pas de faire chauffer la CB (ou celle de ma boite plutôt) pour acheter le casque.
Il faut prendre un rendez-vous dans un Apple Store. On est accueilli par une batterie de gens. On se fait assoir dans un canapé. On nous amène un casque pour essayage avec des gants. On nous propose une démo. Je pense que j&#039;aurais pu me faire offrir un café. Bref après 30 minutes de blabla, je repars avec une énorme boite et l&#039;intégralité du personnel de la boutique applaudit. Surréaliste. Il faudra un jour qu&#039;on parle sérieusement du fait que cette boite est en train de devenir un culte. Mêmes leurs boutiques ressemblent à des églises...
 
Déballons le bousin. La boite comprend le casque en lui-même, la batterie, un chargeur et un masque de protection pour éviter la poussière et les chocs quand on ne le porte pas. Comme les autres casques VR, on ne met pas directement le casque sur la tronche. Il y a une mousse de protection qu&#039;on peut obtenir en plusieurs tailles. Cette dernière s&#039;accroche avec des aimants ce qui est une fausse bonne idée. Si on prend le casque par la mousse, la mousse nous reste dans les mains et le casque tombe. Vous n&#039;avez plus qu&#039;à prier pour que la garantie fonctionne. La batterie fait la taille de deux iPhones l&#039;un sur l&#039;autre et se connecte au casque via un cable qu&#039;on branche à une prise ronde. Cette dernière se tourne pour bloquer le cable mais aussi pour allumer le casque. C&#039;est assez étrange comme fonctionnement et un vrai bouton marche/arrêt séparé aurait été plus malin.
Comme d&#039;habitude avec Apple, l&#039;intégralité de l&#039;emballage est en papier et en carton. Il n&#039;y a pas le moindre plastique. Les autres constructeurs devraient en prendre de la graine. Le Vision Pro est un peu lourd mais assez confortable. Il s&#039;attache derrière la tête soit avec une lanière unique soit avec une lanière annexe qui entoure le dessus de la tête. Apple oblige, il y a zéro connectique sur le casque. Seule la batterie à un port USB-C mais qui ne sert qu&#039;à la recharger. J&#039;ai essayé de connecter divers trucs mais sans succès. Gag : en connectant mon Pixel 7a, le téléphone s&#039;est mis à charger la batterie... 
Il est temps de mettre en marche le casque et de l&#039;enfiler ! Le casque boote et le logo Apple s&#039;affiche sur fond noir. Puis il fait place au monde réel, alias ma chambre/bureau/salle de rédaction/salle de gym. J&#039;ai beau savoir que le monde réel est affiché via des caméras, le résultat est assez dingue. A première vue c&#039;est exactement comme ma vision réelle. Il n&#039;y pas le moindre lag ou distortion. Je peux faire à peu près n&#039;importe quoi avec le casque sur la tronche. Mais rapidement, on se rend compte que c&#039;est bien une caméra. Si la luminosité ambiante est faible, les caméras tentent de compenser ce qui introduit du grain. Si on bouge trop vite, l&#039;image est floue. Les caméras ne semblent pas faire le point donc les choses proches sont floues. Les écrans sont difficiles à lire (je précise avoir 10/10 aux deux yeux).
Si vous avez un autre appareil Apple, la procédure d&#039;installation est incroyablement simple : mon iPad a automatiquement détecté qu&#039;un Vision Pro était dans le coin et a affiché un genre de QR code. Je l&#039;ai scanné avec le Vision Pro et l&#039;iPad a transféré mes données d&#039;un appareil à l&#039;autre. Sans avoir rien à faire, le Vision Pro s&#039;est connecté au Wi-Fi et à mon Apple ID. Quelques minutes plus tard, je suis invité à apprendre à manipuler l&#039;interface. Comme pour l&#039;HoloLens, il n&#039;y a pas de manette physique. Tout se fait avec les mains et les yeux. On regarde le bouton qu&#039;on veut cliquer et on pince les doigts pour le cliquer. En principe on n&#039;est pas censé bouger la tête car il y a du suivi des yeux mais je ne trouve pas cela naturel du tout. Toute l&#039;interface est contextuelle avec des boutons qui apparaissent selon où on regarde. Très rapidement, on apprend à déplacer des fenêtres, les agrandir, les fermer...
Capture officielle. Les captures prises directement depuis le casque sont d&#039;une qualité dégueu
 
Et c&#039;est nul. Ca fait plus de 10 ans que je dis que le suivi des mains n&#039;est pas un bon moyen d&#039;interagir avec une interface et qu&#039;il faut des manettes physiques et le Vision Pro est une preuve de plus. C&#039;est le suivi des mains le plus avancé que je connaisse et pourtant ça reste lent, imprécis, frustrant et mal pensé. L&#039;absence de retour physique fait que la moindre opération est un cauchemar. Typiquement le clavier virtuel sert au mieux à taper un mot de passe Wi-Fi. L&#039;exemple le plus flagrant est Synth Riders. C&#039;est une clone de Beat Saber qui dispose d&#039;une version Vision Pro que j&#039;ai pu tester. C&#039;est rigolo mais on ne &quot;sent&quot; pas quand on touche quelque chose. Essayez de jouer à Beat Saber sans les vibrations : ça devient tout fade.
Mais en plus des problèmes habituels du suivi des mains, Apple a commis un crime : il n&#039;y a pas de détection de gestes. Pour passer d&#039;une page à une autre sur sa liste d&#039;applis par exemple, vous ne pouvez faire genre de changer de page dans le vent. Il faut pincer ses doigts et tirer vers la gauche. Je n&#039;ai pas d&#039;iPhone mais j&#039;imagine que 99,9% d&#039;utilisateurs de Vision Pro en ont un et je ne comprends pas pourquoi il n&#039;est pas possible de transformer un iPhone en manette vu la batterie de capteurs de mouvements du machin. Ou pourquoi on ne peut pas se servir de son iPad comme de clavier. Ou de transformer son Apple Watch en Power Glove. Heureusement on peut connecter un clavier ou une manette en Bluetooth pour le JV classique mais l&#039;absence de manettes à détection de mouvement tue tout ce qui est JV pensé spécialement pour le Vision Pro.
Et c&#039;est dommage car tout le reste est super impressionnant. L&#039;écran est totalement dingue. Il y a zéro effet de grille, les couleurs sont parfaites, tout est net et brillant. Le meilleur moyen de s&#039;en rendre compte est de lancer l&#039;appli Disney+ et de balancer un film 4K sur un écran virtuel géant. Le bonus est qu&#039;une partie du catalogue est en 3D. Avec HDR. Combiné au son spatial, vous avez une salle IMAX chez vous pour $3500. Sans déconner. J&#039;ai tenté l&#039;expérience avec d&#039;autres casques VR et c&#039;est la première fois où je me suis posé dans le plummard pour regarder un film (Avengers: Endgame).
Capture officielle. Les captures prises directement depuis le casque sont d&#039;une qualité dégueu
Les applis sont des deux types : celles qui s&#039;affichent dans une fenêtre flottante et celles dites &quot;immersives&quot; qui occupent tout votre espace. Mais je n&#039;ai pas encore vu la moindre la moindre appli complètement VR. Synth Riders par exemple ouvre un portail dans le monde réel depuis lequel volent les balles à intercepter. Le principe du portail est aussi repris par l&#039;appli Encounter Dinosaurs qui vous met nez à nez avec des dinosaures en 3D temps réel. Après 8 ans de VR, je pensais être assez blasé mais cette appli m&#039;a mis sur le cul. Le réalisme est sidérant et la sensation de présence est totalement folle. Il n&#039;y a pas un pet d&#039;aliasing. Tout est net, détaillé et fin. Il faut dire qu&#039;on est loin des puces Snapdragon XR qui sont dans les Quest. C&#039;est une puce Apple M2 qui fait tourner le Vision Pro avec probablement une bonne dose de MetalFX Upscaling pour supporter la montée en résolution.
J&#039;ai aussi essayé la version Vision Pro de Lego Builder&#039;s Journey et un autre jeu de puzzle dans ce style mais les contrôles m&#039;ont vite énervé. Un truc qui m&#039;a beaucoup étonné est l&#039;absence de &quot;guardien&quot; à savoir un système qui vous empêche de buter contre les meubles en bougeant. En général on voit le monde réel donc ce n&#039;est pas tout le temps utile mais pour les applis vraiment immersives ça impose de rester sur place. Typiquement une molette sur le casque permet de passer en mode VR total en affichant un paysage naturel. C&#039;est assez con car le casque doit scanner en permanence la pièce pour le suivi spatial donc ce ne devrait pas être trop compliqué à régler.
Capture officielle. Les captures prises directement depuis le casque sont d&#039;une qualité dégueu
J&#039;ai essayé pas mal d&#039;applis 2D type Safari mais aussi des applis iPads vu qu&#039;elles sont compatibles à condition que son développeur n&#039;ait pas bloqué l&#039;option dans l&#039;App Store. Parmi elles, Steam Link. Même pas une minute plus tard, je pouvais afficher l&#039;écran Steam Deck dans le Vision Pro sur une TV virtuelle géante et utiliser la console portable de Valve comme manette. J&#039;ai aussi pu streamer Generation Zero en 4K depuis mon gros PC Windows cette fois en utilisant une DualShock 4 connectée au Vision Pro. Encore plus fou : comme on peut choisir que Steam Link simule une souris sur iPad, Vision Pro transforme cela en &quot;on peut simuler une souris avec le suivi des mains&quot;. Et comme Generation Zero est un FPS, j&#039;ai donc pu contrôler la visée avec les mains. Ca ne sert à rien mais ça montre que la partie logicielle est assez dingue aussi bien chez Apple que chez Valve.
Ca ne devrait pas être bien dur pour Valve de mettre à jour sa came pour qu&#039;on puisse streamer de la VR comme sur Quest. Mais sans manettes, ça risque d&#039;être dur. La &quot;solution&quot; serait d&#039;afficher des manettes virtuelles et d&#039;activer les différents boutons en fonction de la positon des doigts. Enfin j&#039;ai testé rapidement la prise de photos et vidéos &quot;spatiales&quot;. C&#039;est sympa mais tu dois forcément passer le casque à quelqu&#039;un pour qu&#039;il voit le résultat.
En terme de qualité d&#039;image, le Vision Pro est le meilleur casque VR sur le marché. En même temps à $3500 l&#039;appareil, on en attendait pas moins. Pourtant même à ce prix, ça reste un casque VR avec un champ de vision de 100 degrés. Donc il y a toujours un peu d&#039;effet tunnel. C&#039;est aussi le meilleur casque AR sur le marché.
Mais qui n&#039;augmente pas vraiment la réalité vu que le casque n&#039;a aucune conscience de son environnement et de ce qui s&#039;y trouve. C&#039;est une techno prodigieuse plombée par une expérience utilisateur en carton. C&#039;est la meilleure TV que vous aurez chez vous. Et pas juste en terme de taille mais aussi en matière de qualité d&#039;image. C&#039;est cool mais ça reste regarder la TV. Tout seul.
Au moins beaucoup de soucis peuvent être corrigés de manière logicielle et en étandant le SDK il y a des possibilités de malades. Un truc tout con serait une appli de piano à la Synthesia/Rocksmith mais qui afficherait les touches à appuyer directement sur le piano physique. Mais comme beaucoup de produits Apple, le tout manque de folie et de fun. C&#039;est tout carré tout beau tout propre. Typiquement il y a un écran OLED à l&#039;extérieur du casque qui affiche ses yeux quand on voit quelqu&#039;un. L&#039;effet est assez raté mais tant qu&#039;à avoir un écran externe, pourquoi ne pas laisser l&#039;utilisateur afficher ce qu&#039;il veut et se taper un délire à la Daft Punk ?


Premiers pas avec le Vision Pro

La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !

Corto

J'adore quand un plan se déroule sans accroc

Dans les entrailles de la Freebox ULTRA (Deus Ex Silicium)youtu.be

Ce soir sur Arte, un bon film d'horreur à 22h40, "It Follows" de David Robert Mitchell (2014). Avec, entre autres, Maika Monroe, Keir Gilchrist, Lili Sepe et Olivia Luccardi. Disponible sur le site d'Arte jusqu'au 21/04.

Restauration d'une borne Street Fighter II youtu.be

Bruno Le Maire : comment le pire économiste de France a ruiné le pays ? (François Ruffin)youtu.be

Clint Eastwood, la dernière légende (ARTE Cinéma)youtu.be

Un entretien avec James Cameron, suite est à une rétrospective à la Cinémathèque française à Paris : "L’art de James Cameron", jusqu'au 5 janvier 2025.radiofrance.fr

Le grand trafiquage des compteurs Linky (LeParisien)youtu.be

Ces générateurs d'impulsions électromagnétiques devraient être interdit (Deus Ex Silicium)youtu.be

Ce soir sur TMC, un bon film de SF à 21h25 (!), "Edge of Tomorrow" de Doug Liman (2014). Avec, entre autres, Tom Cruise, Emily Blunt, Brendan Gleeson et Bill Paxton.

Ce soir sur 6ter, un bon film à 21h05, "Le nom de la rose" de Jean-Jacques Annaud (1986). Avec, entre autres, Sean Connery, Christian Slater, Michael Lonsdale et Ron Perlman.

Eminem - The Making of 'My Name Is' (1999)youtu.be

La boulette

Ce soir sur France3, un bon film à 21h10, "La mule" de et avec Clint Eastwood (2018). Avec, entre autres, Bradley Cooper, Taissa Farmiga et Laurence Fishburne.france.tv

Un château des Yvelines va accueillir près de 200 réfugiés africains venus de Mayotte.leparisien.fr

Tour Eiffel : pour l'adjoint au tourisme de Paris les vendeurs à la sauvette font quasiment partie du paysage.bfmtv.com

"Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence"

Habile

Risque de cancers : plusieurs émulsifiants sur la sellette 60millions-mag.com

Toulouse. Viol d'une patiente de 18 ans à l'hôpital Purpan : une deuxième femme agressée la même nuit.actu.fr

Faire vite connaissance avec ses voisins

Tu aimes les robots ?youtu.be

Bonne nuit les petits

Premiers pas avec le Vision Pro d'Apple factornews.com