Un soir de plus.
J'sais pas quel bar accueillera ma débauche,
Mes déboires qui m'choisiront c'que j'fauche,
Une cible de plus à cribler d'mes coups d'reins.
Inadmissible j'sais bien, j'y peux rien, j'ai trop faim.
Dans c'lot de filles, j'trouverai bien la perle rare,
Celle à enfiler comme toutes celles d'un soir.
Une bille de plus sur ma pile de colliers,
Une fille de plus dans c'grand défilé.
J'suis juste pas motivé à m'coltiner
Pendant trois plombes une chieuse obstinée.
J'veux juste avoir une occaz' de m'déchain',
J'serai en chien et elle s'ra ma chienne.
J'sais pas encore laquelle j'vais m'dégoter,
Sûrement encore la plus mal fagotée,
Et qu'aura si peu d'estime pour elle-même
Qu'elle accept'ra tout d'moi même si j'la malmène.
Encore toujours cette sale foutue rengaine
Une fille d'un soir qui s'empale sur ma veine
Un trophée d'plus qui s'empile sur ma liste.
Putain d'bordel de merde, c'que ma vie est triste.
J'en choisis une, j'la saoûle et j'la ramasse,
J'la ramène en sale état quelqu'part dans ma crasse,
Pas d'temps à perdre et pas d'salive que j'gaspille,
Ca met pas longtemps avant qu'elle s'déshabille,
Que j'la prenne sur l'canap', la table ou sur l'lit,
Rien à battre du temps qu'mes envies soient assouvies.
Elle est ma drogue douce, et je suis sa drogue dure,
Ma bite dans la bouche elle jouit en murmure.
Si ça glisse pas bien, va pour la lotion,
Pas l'temps d's'prendre la tête 'vec des émotions,
Aucun blabla, aucune préparation,
J'en ai rien à foutre puisque de toute façon,
Comme d'hab', j'vais lui cracher dans la trachée
Ou dans l'fond d'son con puis juste la r'lâcher.
J'la culbute, j'la prends et vice et versa,
Pour qu'sur son cul j'lui rende mon vice déversé.
Encore toujours cette sale foutue rengaine
Une fille d'un soir qui s'empale sur ma veine
Un trophée d'plus qui s'empile sur ma liste.
Putain d'bordel de merde, c'que ma vie est triste.
C'est vide comme vie mais mes couilles sont pleines,
Croyez pas non plus que je souille sans peine,
Histoire de dégorger ma haine en format visqueux,
J'trouve juste un trou et j'y fourre ma queue.
J'suis un peu l'pompiste de celles qui m'pompent,
J'leur remplis l'réservoir avec ma grosse trompe.
Mieux vaut qu'ce soit moi qui leur vienne en aide,
Elles auraient rien t'façon vu comme elles sont laides,
Elles ont ce qu'elles veulent et elles sont c'que j'veux,
J'suis comme un saint en fait, j'fais des heureux,
Si j'étais malsain, j'm'en f'rais des euros,
J'les f'rais payer pour tâter mon barreau,
Mais j'fais ça pour le service publique,
Même si mes faits sont plutôt des vices bibliques.
Fait chier, ma conscience red'vient scénariste...
Putain d'bordel de merde, c'que ma vie est triste...
(Pas du tout ma façon de penser, hein. Juste essayé de me mettre dans la peau d'un "connard" en regain de conscience, petit exercice, tout ça)
C'est pas mal du tout mais beaucoup trop de mots crus sur le cul. Un peu de poésie ou de finesse et ça devrait être impec
Un peu vulgaire à mon goût même si je me doute que c'est pour mieux entrer dans le personnage (#nohomo), je sais pas j'ai du mal avec le champ lexical familier du sexe j'trouve ça contre-poétique après parfois ça peut faire sens et passer mais là je trouve que ça manque de subtilité, même si j'ai rien contre le côté cru au contraire c'est juste une question de mots.
Sinon à part ça c'est super, les images, les "jeux de mots" et sur le fond la mise en scène du personnage qui est très bien faite et ma foi fort crédible, très très crédible.
I'm watching you
@Amumu: Haha merci ! J'ai incarné le rôle d'un personnage du même type dernièrement, donc disons que ça aidé. Puis quand on est dans la psycho', faut savoir être un caméléon. Ce qui a aidé aussi est que j'ai pas mal écouté de TSR Crew et Swift Guad. Du coup, là, ça se veut plus être un slam/rap de connard, en gros.
Ouep, j'ai du mal avec le côté vulgaire aussi (surtout le pompiste, c'est vraiment cru). Moi qui suis habitué à toujours faire dans la subtilité quand j'écris, là j'ai voulu m'en détacher, bah je l'ai trop fait. C'était un exercice que j'ai voulu tenter, je retenterai peut-être à l'occase.
@GraysonPoulet: Ça m'intrigue parce que j'arrive pas à théoriser sur le quand est-ce que c'est bien quand est-ce que c'est trop, genre on peut jouer avec des effet de styles d'émotions où on sent par exemple le personnage qui s'énerve, ou joueur sur l'effet de surprise mais c'est assez compliqué je trouve et sans doute très subjectif.
@Amumu: Bah là, j'ai tendance à dire que c'est "trop" partout, dans le sens où le personnage est juste le dernier des cons, mais qu'il a une sorte de lucidité lui permettant de se rendre compte que sa vie, c'est pas une vie. Il s'énerve indirectement contre lui-même. La dernière strophe, il essaie de se convaincre et s'énerve, d'où le plus gros emploi de mots vulgaires.
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