Pour ceux qui pensaient savoir à quoi s'attendre avec moi, vous vous rappellerez peut être je préfère le manga papier, et que j'aime ce qui fait peuuur ~ ! (Si vous vous rappeliez de moi, ce serait déjà bien !)
Donc ce sera...Ikoku meiro no Croisée !...Qui n'est ni l'un, ni l'autre. C'est un slice of life historique, aux accents de seinen, sorti en 2011 !
L'histoire est simple. Oscar, vieux forgeron aimant voyager, revient du Japon avec Yune, une petite japonaise venue travailler en tant que domestique. C'est ainsi qu'elle va faire la rencontre de Claude, le neveu d'Oscar. Au début très réfractaire quant au fait d'accueillir chez lui une étrangère, dont il ne connait pas la culture, ce dernier va voir ses habitudes chamboulées. Mais plus le temps passera, et plus les deux protagonistes, qui semblent si éloignés l'un de l'autre, vont tenter de se comprendre, et finalement, de vivre ensemble.
En premier lieu, ce qui frappe est l'aspect général, très soigné. Une bande son agréable -détracteurs de l'accordéon, passez votre chemin !-, des dessins appliqués, ou l'on pourra noter des arrière-plans véritablement de toute beauté, travaillés avec la même minutie que celle dont a pu faire preuve le studio Ghibli, ou encore Makoto Shinkai. Bref, c'est du fat.
Mais, l'autre face de cet anime, est qu'il donne une vision intéressante de ce que le japonais perçoit de la culture française, et vice versa. Les deux protagonistes, Yune, et Claude, ne connaissent rien du pays de l'autre, et vont partager, échanger. Bien évidemment, ne rien connaître de l'autre implique de ne pas toujours bien comprendre tout ce qui arrive, avec quelques faux pas qu'il faudra réparer, construisant parallèlement une part de la trame de fond.
Enfin, le Paris de cette époque se trouve artistiquement en pleine période Art Nouveau, et le Japon est encore quelque chose de très exotique, dont on ne connait que peu de choses, mais qui attire et inspire peintres et écrivains, influençant le courant artistique alors en place, pour créer l'art Japonesque, sous-branche.
De nombreuses références à ces courants artistiques vont alors être parsemées tout au long de l'anime, et ceci est embelli par un important effort de recherche, visible. Il y a la volonté, même si elle reste superficielle, de montrer un Paris architectural, bourgeois, et artiste, bref, le beau côté de la capitale, si cher au coeur de nos chers amis nippons.
Perso je n'ai pas réussi a les regarder sur anime ultime, pour ca que j'avais parlé de Hinata Online.
En stream, il y a des blocages et des écrans verts (après ca ne fait peut être ca qu'a moi, j'sais pas)...Mais si ca fonctionne, tant mieux !
Si vous êtes intéressés, vous le trouverez sur hinata online, en streaming uniquement.