Ma plus grosse honte ou une nouvelle histoire de caca.

Pendant l’hiver 2004, j’étais en convalescence à Paris. Ma cousine m’avait prêté son appart dans le 20éme rue Sorbier (entre Oberkampf et Gambetta pour simplifier).
D’ailleurs je ne me suis jamais fais autant sucer la bite depuis. Suffisait que je dises pompiers pour que 2-3 sdp et/ou un gros tokooran se jette sur mon sgueg. Mais bon, ici n’est pas mon sujet.

Mon oncle et ma tante habitaient Saint-Rémy-Les-Chevreuses.
Ma tante est ma marraine. Mon oncle est le frère de mon daron. Donc très proche.
Sang Rémy c’est le terminus du rer b vers le sud depuis panam.
Faut savoir pour ceux qui ne connaissent pas que même pour les franciliens, le rer b est une épreuve.

Je dois le prendre pour l’anniversaire de ma marraine. J’ai mal au dos, je sors d’une opération grave, mais je le fais quand même. Je prend le bus 96 (si je me souviens bien), jusqu’aux Halles, puis le rer b. Jusqu’ici tout va bien.
Le rer part. Il nous berce tranquillement et avec nous, les sucs gastriques. Me monte l’envie de chier !!!

On sort de paris... le terminus 40 minutes...
Tout va bien j’ai envie mais pas trop.
On arrive au 3/4 du chemin, je transpire et suis plier en 2.
On arrive à la moitié, à Orsay, je n’en peux plus, je sors du rer. Pas de chiotte dans la gare. Du moins je ne les vois pas. Je sors de la gare. Il neige ! Moi qui vient de corse, j’adore la neige bande de fdp...
Je cours presque, je trouve un portail ouvert et là derrière une haie, je lâche ma bouse...
Ô volupté ! Ô vertige éternel de cette libération !

Sauf que là je tourne la tête sur ma gauche, vers la maison où je suis rentré dans le jardin.
Une famille entière me regarde à travers la baie vitrée.
Un daron, sa meuf et leurs 2 gamins.
Je lève la main. Pour leur dire bonjour. Je chie dans ton jardin sous la neige mais on peut rester un minimum urbain tout de même.
Le daron me répond. Je me révèle. La bite a l’air (il faisait froid, j’étais pas très fier là dessus non plus), je relève mon pantalon et je fais de la tête un acquiescement. Je me barre comme je suis venu. Mode grosse putain.

Je n’ai plus jamais revu ces gens de ma vie mais j’imagine les gosses qui demandent aux parents :
« Maman, papa, il fait quoi le monsieur dans le jardin sous la neige ?
- Il chie mon fils. Il chie. »

Alors si en hiver 2004 à Orsay, tu as vu un soir un gars avec une grosse barbe en gabardine chier dans ton jardin !
Je m’excuse.