Rapport de L'Interzone

Un ticket pour l'interzone je murmure,
bordel, suis vraiment à fond
Le bougne balance son menton vers un albanais qui disparait derriere les liannes de plastique anti mouches.
Salade tomate oignon moutarde qu'il me dis,
je tiens bon, l'agent me connait et garde encore le secret.
Impossible d'attendre encore le Mugwump
ne vais pas rester des heures à écouter cette merde de télé qui diffuse du cyclisme. je fonce aux chiottes que je connais bien.
Il a bien préparé son truc, l'enculé, la porte glisse toute seule et jme retrouve à marcher sur des carreaux blancs ou ecacalates qui s'alignent parfaitement devant cinq portes de chiottes couleur vert amande. L'odeur de javel est remplacée par un autre antiseptique inconnu, entre l'hopital et la chambre de grand mère.
Ca sent la mort mais la mort propre.
Le même type sale tomate oignon se tiens devant un évier , il a maigris, Ou alors c'est sa soutane d'hopital qui me trompe.
Dand tout les cas, il fait flipper, sa peau à fondue et ruisselle de sueur, il se cramponne aux rebords de la céramiques comme s'il voulait la briser. il me fixe, et je sens comme un malaise, La lumière des neons me filent le vertige, et le bruit est aussi rassurant qu'un frigo malade un soir d'insomnie.

(suite plus tard.)