Giovanni Boldini | The Divine in Blue, early 1900s.

J'ai toujours été fasciné par ces artistes qui savent aller à l'essentiel. C'est vraiment une qualité, quelque chose qui s'apprend. Le mec, il s'en fiche de peindre parfaitement les doigts, les plumes du chapeau, le velour de la chaise, mais pourtant, on comprend tout de suite où l'on se situe. On sait ce qu'il peint, sans qu'il nous donne les détails.
Et puis cette touche de chaleur plein centre de la toile, contrastant, frappant, presque fouettant cette froideur globale de la composition. L'équilibre parfait entre ses lèvres, et son corps en sang (ou son coeur dans la métaphore?). C'est beau, et c'est fort à la fois. Ces génies de l'art ne sont pas des génies pour rien. Parole de peintre...