Créa perso - essai de colorisation
@Koni: L'affirmation chromatique consistera donc à s'affranchir de toute autre détermination que la couleur dans la monstration que constitue, par l'essence, l'oeuvre d'art. S'affirmant comme pure couleur, l'oeuvre ne se réfère plus à un signifié distinct phénoménalement du signifiant qui ne se montre que comme objet physique. Le choix des couleurs fondamentales ne répond pas à une préoccupation symbolique : la couleur ne se réfère pas à autre chose qu'elle-même. De même, on aura peine à trouver une symbolique du bleu kleinien, dont la spécificité est telle que l'artiste a déposé un brevet pour la composition de ce pigment. Dès lors, si l'on considère que le monochrome se montre comme morphème pur : la couleur étant - avec la texture, la composition, le dessin - un des éléments formels du tableau, nous nous trouvons face à une opération analogue à celle qui consisterait à faire oeuvre littéraire en n'usant que de la seule typographie... le chromatisme monochromatique est à la peinture ce que le lettrisme est à l'écriture. Mais dans ce cas, l'ambiguïté subsiste quant au statut de l'oeuvre : à quel point la peinture monochrome reste-t-elle œuvre d'art et non simple démonstration physique de la couleur ?
@Koni: C'est la voie béante qui nous mène au-delà de la Caverne. On peut sans doute expérimenter, comme Klein, cette sensation dématérialisée en fixant du regard le ciel immaculé, cette lumière que les oiseaux ont l'audace de trouer de leur envol, mais perdant toute référence, nous ne voyons plus le bleu du ciel, seule une vibration lumineuse, indéfinissable, nous est accessible. La couleur n'apparaît comme déterminée qu' à travers sa contextualisation : le bleu du ciel apparaît tel qu'en regard de l'horizon, des nuages, ou des oiseaux. C'est dire que retrouver l'indétermination lumineuse originaire dans le monochrome s'avère un défi pratiquement irréalisable. Le monochrome, aussi parfait soit-il, reste un objet, présent matériellement dans le monde : les murs du musée forment son horizon ; les spectateurs, leur regard, leur jugement, leur appréhension de l'œuvre en constituent le contexte.
@Poutine: Les oiseaux c'est une chose, mais ce qui casse ton œuvre c'est surtout les chemtrails rependus par les pédophiles sataniques vampires. Mais chut on peut pas trop en parler ici.. Ils ont des yeux et des oreilles partout.
la 2ième me rappelle le style de Bekkaliyev
edit: ah ok tu t'es inspiré de son post récent :)
https://www.instagram.com/p/CCGqNo0hqdn/
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