Nous voici

Poème du 11, 12 avril. Pour continuer dans l'inachèvement. Et, oui, les rimes sur macabres / palabrent etc sont repris du précédent. À la base je voulais le réécrire, puis ça a un peu changé. J'espère l'améliorer ou m'améliorer à l'avenir.




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Chaque nuit sur chaque branche
J’entends le bruit
Des bras qu’on tranche
J'attends le crie
Le crie dans le bruit
Le bruit dans la nuit
Des arbres qui flanchent
J’entends le crie
Des branches qui palabrent
Au milieu des cadavres
Je ressens leurs frissons... macabres,
Dans le calme d’un havre
Chaque nuit sur chaque branche
J’attends le bruit
Le bruissement
Et dans la nuit
Tout doucement
Le silence

Je suis l’oiseau
Je suis l’oiseau !!
Je suis l’oiseau…

Sous les manches faites de feuilles
Dans la défaite et dans le deuil
Je me déhanche
Tout doucement
Vont mes ossements
Au vent avec les branches…

Arraché des troncs
Que les grondements déracinent… !
Je marche au front
Où l’autre race dîne
Sortie de mes gonds
Mon exorde crie famine !

Famille,
Je ne m'étais trompé…
Ils avaient bien rompus…
Je les voyais ramper…
Sur leur ventre repus…
Facile,
Pour eux de vivre en paix !
Pour nous d'être le pus
Pour tout de derapper
…
Nous volons l’écus !
Nous volons les campagnes…
Nous voulions fuir le bagne
Où voler… l’on ne peut plus.

Et nous voici
Sinistres oiseaux
Noirs de la nuit
Noyés du bruit
Et du silence,
Siffler la chance...