Num-Alim, ou le business de la malbouffe
Yuka, Open Food Facts, Scan Eat... Aujourd'hui, de nombreuses applications existent sur nos smartphones pour nous permettre, en faisant nos courses, d'évaluer la qualité nutritionnelle d'un produit à partir d'un simple scan de son code barre, pointant ainsi souvent du doigt les mauvais élèves de l'agroalimentaire et les dérives de la malbouffe.
Pas vraiment du goût des gros industriels, qui n'apprécient guère que leurs plats préparés et autres cochonneries sucrées à l'huile de palme, dont le budget marketing s'élève à 1,7 milliard d'euros par an, soient mis à mal par ces empêcheurs de consommer en rond.
Quoi de plus normal alors pour l'Ania (association nationale des industries alimentaires) que d'organiser sa riposte en lançant sa propre base de données : Num-Alim.
Alimentée par les 17000 adhérents de l'Ania, parmi lesquels Coca-Cola, Ferrero, Mars, Heineken... Jean Passe et D. Meyer, Num-Alim fournira à de nouvelles applications mobiles une "source fiable et exhaustive" pour "guider les consommateurs dans leurs choix", dixit son président (et ancien président de Nestlé France) Richard Girardot.
Le plus indigeste dans l'histoire ? Sur les 6,2 millions d'euros que coûtera Num-Alim, 3 millions seront financés par de l'argent public.
Source : Canard Enchaîné
Classique. L'histoire de la norme d'affichage des apports des produits sur les emballages est pas mal aussi
Tu ne dois accéder à ce site que si tu as au moins 18 ans ou si tu as l'âge légal pour visionner ce type de matériel dans ta juridiction locale, l’âge le plus élevé étant retenu. En outre, tu déclares et garantis que tu ne permettras aucun mineur à d'accéder à ce site ou à ces services.
En accédant à ce site, tu acceptes nos conditions d'utilisation.