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Zeptow
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2 ans

Have fun, j'ai pas nettoyé l'article des pub et des liens :

Cette dette cachée de 330 milliards d’euros due à la Chine
Par Anne Cheyvialle
Publié hier à 17:07, mis à jour il y a 2 heures

L’institut de recherche AidData évalue la «dette cachée» liée aux «nouvelles routes de la soie» à 385 milliards de dollars (330 milliards d’euros). 89165981/g0d4ather - stock.adobe.com
Une équipe de 130 chercheurs a passé au crible les données portant sur 13.427 projets lancés dans le cadre des nouvelles routes de la soie, à travers 165 pays.

La Chine est devenue en vingt ans un créancier clé des pays en développement qui a fait grimper leurs dettes. Le phénomène s’est accéléré avec le vaste programme chinois d’infrastructures des routes de la soie (rebaptisé Belt and Road Initiative) lancé en 2013, qui vise à construire un réseau de voies terrestres et maritimes reliant la Chine au reste du monde. En bâtissant à tout va en Asie, Europe et Afrique, des routes, ponts, ports, aéroports, l’empire du Milieu voulait à la fois sécuriser ses approvisionnements en ressources naturelles et assurer des débouchés à ses usines en surproduction. Le «projet du siècle» du président Xi Jinping, dont l’ambition est aussi d’accroître l’influence de Pékin dans le monde, fait face aujourd’hui à des vents contraires.

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Une étude d’AidData, un institut de recherche de l’université américaine William et Mary, publiée la semaine dernière, pointe les dérives et obstacles. Le principal problème vient de l’escalade de la dette. AidData évalue la «dette cachée» liée aux «nouvelles routes de la soie» à 385 milliards de dollars (330 milliards d’euros). Une équipe de 130 chercheurs a passé au crible les données portant sur 13.427 projets à travers 165 pays pour une valeur de 843 milliards de dollars. La Chine a déboursé en moyenne 85,4 milliards de dollars par an sur les cinq premières années de l’initiative, plus de deux fois plus que les États-Unis (37 milliards), financés pour l’essentiel par du crédit, très peu par des subventions. Le ratio est de 31 pour un, soulignent les auteurs. Et ce à des coûts nettement plus élevés que ceux pratiqués par la communauté internationale. La Chine prête au taux d’intérêt standard de 4,2 % sur une période inférieure à dix ans contre 1,1 % sur 28 ans pour un prêteur classique de l’OCDE comme la France, l’Allemagne ou le Japon. «En même temps que la Chine a financé des projets plus importants et pris des niveaux de risque de crédit plus élevés, elle a également mis en place des garanties de remboursement plus strictes», précisent-ils.

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Oppositions sur le terrain
La part de projets bénéficiant d’assurance crédit, de collatéral ou de remboursement par un tiers a doublé depuis 2000 ; 40 des 50 plus gros crédits octroyés par des entités publiques chinoises sont sous garantie. Les prêts sont souvent liés aux matières premières fournies par les pays emprunteurs.

Les gouvernements eux-mêmes ne connaissent pas le montant exact qu’ils doivent à la Chine

Brad Parks, directeur exécutif d’AidData
Le problème, appuie Brad Parks, directeur exécutif d’AidData, c’est que «les gouvernements eux-mêmes (des pays bénéficiaires) ne connaissent pas le montant exact qu’ils doivent à la Chine». Car près de 70 % de l’argent a été prêté à des banques d’État ou des coentreprises entre des sociétés chinoises et des partenaires locaux. Les contrats comportent une clause qui oblige les gouvernements à rembourser en cas de défaillance des signataires. L’étude répertorie 45 pays à revenu faible ou intermédiaire dont le niveau d’endettement vis-à-vis de la Chine est désormais supérieur à 10 % de leur PIB national.

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Les difficultés se manifestent aussi sur le terrain, note l’étude. 35 % des projets du portfolio se heurtent à des problèmes d’implantation, tels que scandales de corruption, risques environnementaux, violations du droit du travail, oppositions des populations…

Speeder
Speeder
2 ans

@Zeptow: merci l'ami

anonyme
anonyme
2 ans

C'est pas une coopérative, ici.

Azertsix
Azertsix
2 ans

Ah, je fais un gros hijack de ta box pour demander si quelqu'un qui a un compte pourrait me faire un screen de celui là svp. J'ai essayé via le mode développeur de supprimer les balises du paywall mais c'est pas passé.

https://www.lefigaro.fr/societes/les-bureaux-se-mettent-a-l-heure-du-teletravail-20211003

saian
saian
a
2 ans

@Azertsix: l'article est pas en entier dans le code donc tu peux supprimer tout ce que tu veux t'auras pas le morceau manquant, pareil pour les sites d'archives ou le cachge google, à moins d'avoir un compte ou un screen d'un mec qui a compte je vois pas.

Zeptow
Zeptow
2 ans

@Azertsix: Les bureaux se mettent à l’heure du télétravail
Par Frédéric De Monicault
Publié le 03/10/2021 à 18:53, mis à jour le 03/10/2021 à 18:53

Le nouveau siège de Saint-Gobain, à la Défense, près de Paris. Crédit : Saint-Gobain
Saint-Gobain, Fujitsu, Puma et Vallourec inscrivent leur nouveau siège dans l’après-Covid.

Dans les Hauts-de-Seine, Boulogne-Billancourt et Meudon ne sont pas très éloignées. Pourtant, Vallourec, qui vient d’emménager dans son nouveau siège social, vit une petite révolution. À Boulogne, le fabricant de tubes en acier a occupé pendant treize ans 8400 m2 de bureaux cloisonnés. «À Meudon, l’espace est maintenant ouvert, à l’exception des salles de réunion, souligne François Curie, directeur des ressources humaines de Vallourec. Le flex office est devenu la norme, géré à l’échelle de chaque équipe.»

Le changement est significatif pour Vallourec et les 350 personnes du siège. Il en est de même pour ceux qui prennent leurs marques dans de nouveaux locaux actuellement. Il y a les contraintes sanitaires à intégrer: protections supplémentaires, circuits de déplacement balisés, jauges réduites… Il y a aussi le changement des modes de travail: flex office, télétravail contractualisé, management par la confiance, recherche d’un plus grand confort… Tout cela modifie l’agencement, avec, désormais, des espaces plus ouverts. «Notre démarche est d’installer notre nouveau schéma d’hybridation du travail et d’accompagner l’essor du digital», souligne Grégory Pardieu, directeur de la transformation RH de Vallourec.

Salle de sport et rooftop
Le nouveau siège de Saint-Gobain, implanté à la Défense, comme le précédent, est plus grand, de manière à regrouper d’autres entités du groupe en région parisienne. La philosophie d’un environnement «ouvert, collaboratif et transversal», selon Régis Blugeon, DRH France, a été décidée avant la pandémie. En cette rentrée, près de 1700 personnes en tout s’approprient un univers décloisonné agrémenté d’un showroom, d’une salle de sport et d’un rooftop.

À LIRE AUSSIÀ la Défense, près de Paris, rien ne sera plus comme avant

Fujitsu France, qui a emménagé en juin dans une nouvelle tour à la Défense, la tour Alto, a aussi défini ses nouveaux espaces avant le Covid. «Nous voulions aller vers plus d’agilité, explique le directeur général, Benjamin Revcolevschi, privilégier aussi une meilleure capacité de cocréation et d’esprit collaboratif.» Dans les nouveaux locaux, les deux tiers de l’espace sont accessibles à l’ensemble des équipes. Saint-Gobain comme Fujitsu ont ajouté les protections contre le Covid au plan initial, sans le chambouler. Le déménagement arrive après la crise sanitaire, qui a bouleversé les habitudes des salariés. Mais les entreprises qui ont décidé de changer de locaux n’ont pas le choix: un nouveau siège permet souvent de diminuer les coûts et les mètres carrés, surtout si un accord de télétravail débouche sur une rotation des équipes.

Comme toute la journée ne se déroule pas au bureau, il faut que les gens aient du plaisir à sortir aux alentours

Benjamin Revcolevschi, directeur général de Fujitsu France
Les salariés sont le plus souvent consultés pour de tels projets. «Les collaborateurs ont été sondés en amont, souligne Régis Blugeon chez Saint-Gobain. Ils ont pu visualiser l’endroit, puis ils ont été associés aux réflexions sur le mode d’aménagement.» Chez Puma, qui s’est rapproché du centre-ville de Strasbourg, la phase de conception du bâtiment a été menée en recueillant les besoins des 120 salariés. «Ce siège a donc été construit par et pour nos collaborateurs», expose Richard Teyssier, directeur général Puma Europe.

À LIRE AUSSILa productivité des cadres augmente avec le télétravail, les burn-out aussi…

Pour Benjamin Revcolevschi, chez Fujitsu France, le développement du travail fait que «l’expérience du bureau doit susciter encore plus que par le passé l’envie de rencontre et de collaboration». Il est primordial que les équipes aient envie de se projeter dans leur nouvel univers. Une nouveauté, par exemple, chez Fujitsu: des plans de travail de bureaux qui montent et qui descendent pour épouser toutes les postures.

Enfin, la facilité d’accès et les avantages liés au quartier sont les deux autres facteurs pris en compte. «Comme toute la journée ne se déroule pas au bureau, il faut que les gens aient du plaisir à sortir aux alentours, rappelle Benjamin Revcolevschi. On doit pouvoir aller prendre un verre de manière agréable.» Aujourd’hui plus que jamais, il s’agit de retrouver ces moments de convivialité qui ont tant manqué pendant les confinements. La nouvelle implantation de Puma entend respecter «un réel équilibre entre vie professionnelle et personnelle». Richard Teyssier, insiste sur le choix idéal du quartier du Wacken «qui réunit à proximité de nombreuses infrastructures culturelles et sportives». Il y a une vie après le travail.

Azertsix
Azertsix
2 ans

@Zeptow: top, merci !

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