Une vie dans l'oubli.

Les mots/vers en gras sont à marquer d'une courte pause.
Attention, texte très peu technique, j'ai même un peu honte de partager ça ici.

Dans la vie tout est éphémère, l'amour, l'avenir, le passé.
Il y a un temps pour tout, donc un temps pour oublier.
Donc j'essaye, d'oublier.
Sentiment si omniprésent que j'en ai oublié mes nuits.
J'essaye mais c'est pas le temps qui va m'y aider.
Ni les parents, ni la famille ou même les amis.
Parlons-en, des relations, allons-y. C'est parti les ennuis !
Elles aussi sont futiles, quand le temps efface nos vies,
Relations à sens unique, intéressées et biaisées.
Une mauvaise parodie, de l'amour, des pêchés.
Tu prétends aimer, mais tu veux juste effacer ta solitude.
Pour enfin t'élever, et goûter à la plénitude des soirées tièdes,
D'été et d'automne, si au moins tu tiens jusque-là.
Retiens-la, elle te mérite et toi aussi, ta chance, ne la gâche pas.
Sans quoi tu te retrouveras face à toi même, et tes démons,
Ceux-là mêmes dont tu tentes en vain de faire abstraction.
Pourquoi ai-je choisi la deuxième personne ? Il n'y a que moi, ici.
Il semblerait que je continue de fuir les raisons qui me poussent à écrire.
Devrais-je donc en rire ? Peut-être, après tout.
Ce serait beaucoup plus facile, si le monde me poussait,
Mais il me pousse à bout.
Je ne me réjouis ni à l'annonce d'une naissance, ni à celle d'un décès.
L'un désigne le début de l'enfer, l'autre aussi.
Vivre toujours dans l'excès, c'est fatiguant. J'en fais chaque jour mon procès.
Surtout dans l'hyprocrisie, enfin, pour certains, ça leur va comme un gant.
On ne peut pas plaire à tout le monde, mais on peut au moins essayer,

Ou faire semblant.

De l'air ! De l'air ! Il me faut de l'air !
J'espère que ce n'était pas ma dernière bouffée...
Je regrette ce que j'ai dit ! Laissez-moi en profiter !
Me prouver à moi-même qu'elle est belle, même si pleine d'obstacles,
J'encaisse les tacles, puis je déballe mon sac,
Pour vous, mais d'abord pour moi,

Je suis désolé.

Je passe ma vie dans l'échec, et elle me hurle "mat !"
Si seulement je pouvais la saisir, je pourrais enfin la mater.
Mais je ne peux que la sentir, ni elle, ni moi, ne pouvons être apprivoisés.

Une vie dans l'oubli.
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