Vos Révélations

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Je suis né dans une famille que l'on peut appeler aisée. Une mère fonctionnaire, un père cadre et des revenus familiaux, de mémoire, très bon. Nous allions tous les ans au ski à Méribel, Chamonix etc.. pendant au moins une bonne semaine voire deux. Nous étions gâtés à Noël, à notre anniversaire également malgré leur rapprochement. Mes parents n'ont jamais vraiment regardé à la dépense pour nos loisirs divers et variés, même lors de leur séparation, et cela se ressentait dans mon travail puisque mise à part le sport, je n'en branlais pas vraiment une.
C'est uniquement lors de mes 18 ans, lorsque j'ai été expulsé de chez moi et qu'il a fallu que du jour au lendemain j'apprenne à me débrouiller seul, dans une nouvelle ville, à trouver de quoi payer le loyer en début de mois, à me demander comment je vais faire pour voir ma copine à des centaines de bornes de moi maintenant, à payer mes études, financer mon permis et ma voiture, que j'ai eu un déclic.
Rien ni personne n'allait me venir en aide si ce n'est moi. Si je veux quelque chose, je vais devoir cravacher trois fois plus que les autres de mon âge pour un résultat similaire, et si je trouve ça injuste... Et bien je ne pourrai rien y faire sinon travailler encore plus. La vie est injuste, et elle n'attendra pas que les autres te viennent en aide

Voilà csb/off

Pour le pire, la première ivresse étant jeune. L'amour empoisonné de l'alcool et des drogues.
Pour le meilleurs, de grands auteurs en littérature qui ont su m'aider à grandir et à rêver.

La branlette.

J’ai souvent alterné des moments positifs qui à chaque fois ont été avec un recul en arrière à cause de la vie (cette salope).
- Au lycée, l’amour parfait, la femme parfaite, l’enfant à venir deux ou trois mois après mes 18 ans suivit de sa mort lors d’un accident de voiture un 25 décembre, adieux avenir radieux.
- Je mets 4 ans à sortir de ma dépression/ deuil ; je trouve une formation d’ambulancier, le boulot, le patron hyper sympa, deux semaines après l’embauche le cancer qui ruine encore toute avancée positive vers une vie « classique »
- Je sors enfin de la maladie, je retrouve une formation d’agent de sécu qui me permet d’adapter mes attentes pro à mon handicap suite au cancer pour enfin comprendre que j’ai un problème d’alcoolisme qui s’est installé avec le temps et ce virus à la con qui débarque.

Malgré tout ça, j'arrive encore à garder espoir de temps en temps tout en gardant le sourire.

Le jour ou la fille est née et je suis rentré seul chez moi. J'ai alors pris conscience d'une chose fondamentale qui allait changer ma vie : j'étais père. J'avais pas réellement capté avant

Le travail a toujours été un déclencheur, la jeunesse et l'ivresse, la drogue, la perte de mémoire m'a fait arrêter la beuh, mais pas l'alcool, aujourd'hui je fais énormément d'efforts pour ne pas retomber dans l'ivresse quotidienne. l'arrivée de n°3 est un bon facteur d'encouragement.

Toujours eu un naturel impulsif, rarement pour le meilleur, j'ai pris conscience que j'étais une grenade dégoupillée un jour comme ça, sans raison apparente, mais plutôt suite à une introspection qui a duré un temps infini, à refaire du passé, à savoir ce que je voulais donner comme image, à penser à mes mômes, ma femme etc.
Depuis je suis relativement plus calme, je laisse glisser beaucoup plus de choses, mais ça a tendance à donner une image de moi comme quelqu'un de déconnecter tellement je m'en fous de ce qui ne me concerne pas directement (moi ou ma famille).

Rien à de sens.

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