Le quidam.
Le quidam qui d'âme semble sain tout autant que de raison approche serein de sa maison.
Il est tard, il fait déjà presque nuit, la lumière de la salle de bain est allumée, il range ses clés et se dirige sur la porte. Les enfants sont devants la télé ils ne lui dise pas bonjour car ils ne l'ont pas remarqué, il part directement se déchausser et poser sa veste sur le porte manteau.
- Salut Papa !
Sa fille a remarqué son père et s'avance pour l'embrasser, elle ne remarque rien de spécial et retourne s'asseoir sur le canapé duquel son frère ne s'est pas levé se contenter de saluer son père de loin.
Le quidam qui d'amour est loin d'être à court se saisit d'un couteau tandis que s'éteint le jour.
Il se retourne vers le placard et se coupe une part des restes de brioche de la veille.
- On va bientôt manger ...
Sa femme est entrée dans la cuisine et accompagne ce reproche d'un délicat baiser, elle ne remarque rien de particulier et va demander à ses enfants de mettre la table et d'éteindre la télé. Il mange sa brioche et laisse le couteau sur le plan de travail.
Le quidam qui damné dès qu'il fut né se repaît de son repas comme pour renier son trépas.
Les enfants de nouveau devant le téléviseur, sa femme lui demande s'il y a un problème car elle le trouve bien silencieux.
- Non.
Il ne la regarde pas mais elle n'insiste pas plus parce qu'elle se rend compte qu'elle a laissé l'eau de la tisane sur le feu. Il se lève et lui dit que ce n'est pas grave si trop d'eau s'est évaporée il en prendra moins. Ils boivent leur tisane puis elle va se coucher exténuée. Il met les enfants au lit et va se changer dans la salle de bain.
Le quidam qui d'amertume est proie depuis son plus jeune âge retourne chercher son couteau tandis que la lune se cache derrière les nuages.
Couteau en main il se rend dans la chambre de son fils, il lui tranche la gorge sèchement et ressort sans faire de bruit. Il entend que sa fille est dans l'autre couloir sortant des toilettes, il l'attend dans l'angle lui plante la lame dans la poitrine en couvrant sa bouche de son autre main et la laisse tomber inerte.
- Chéri tu viens te coucher ?
Il ne répond pas à sa femme et se dirige vers leur chambre. Il se précipite sur elle en entrant et lui tranche la gorge plus sèchement encore avant qu'elle ne puisse réagir.
Le quidam qui d'ambitions se fait desseins a ce soir tué les siens et s'endors sans missions.
Il sort du lit en éteignant son réveil, il n'ouvre pas la fenêtre fait un saut rapide par la salle de bain, puis enjambe sa fille pour aller dans la cuisine où il coupe à la main un bout de brioche qu'il engloutit puis il se chausse et prend sa veste pour enfin sortir de chez lui sans fermer la porte.
Salut voisin !
Il ne répond pas et prend la route de son travail.
Le quidam damné, d'âme sain, d'amour plein autant que d'amertume et d'ambitions quitte sa maison après avoir tué les siens sans raison.
Tu devrais consulter un psy ou deux, c'est joliment écrit mais ça manque de joie de vivre, c'est g/plumedechoual pas, g/enviedemesuicideretdetuermafemmeetmesenfants !
A ce moment là ce que je te propose, c'est de faire un putch à l'Académie Française (ou à la maison d'édition la plus proche) et de bien leur faire rentrer dans le cerveau qu'on en a marre des livres sur la vie sexuelle des héritiers de Vincent Macdoom, qu'on avait pas forcément besoin de 500 pages pour comprendre quel connard veut nous diriger, autant qu'on pouvait se passer de traités de la misère sur l'humanité en déperdition. Que la société aime les miroirs, et surtout ceux de leurs passions inaccomplies. Que la société est un narcisse martyr, et que vendre du rêve c'est aussi vendre le plus affreux des cauchemars, c'est à dire concéder une part d'affreuse réalité. Puis tu te fais éditer, tu deviens riches et célèbres et tu enchaînes les femmes vénales, avant de te rendre compte qu'avec un peu d'économie, tu pourrais aussi devenir un Super Héros à la Iron-Man. Mais comme ton arme sera demeuré à l'intérieure de ta plume, ces millions de gens dont les brilleront, ce sera à cause des centaines de milliers de caractères, des milliers de pages que tu auras éditée.
Et à ce moment là tu te retourneras et tu diras "tamerlapute" - parce que j'ai plus d'inspiration et que je sais pas pourquoi je suis partie si loin.
@Polowan: T'es parti trop loin en effet haha même si je suis tout à fait d'accord avec ton analyse ! Avec tes précisions à mon sujet beaucoup moins je me vois pas écrire des milliers de pages déjà et puis y'a très peu de chance que je me fasse éditer un jour quand même, par contre devenir Iron Man ça m'semble legit.
Comme d'habitude : C'est dérangeant, fascinant et bien écrit. Un jour, je pourrais dire que ma drogue c'est tes écrits.
Continue comme ça... Mais essaye aussi les trucs un peu plus joyeux de temps à autre.
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