La grande découverte

On va changer pour une fois. J’ai fait des écrits ressemblant à des poèmes. De la prose poétique certains diraient… Et bien maintenant, je vais essayer un autre style. Cette fois je vais vous raconter une histoire. Une histoire qui pour la première fois est vraie, une histoire que j’ai vécue.

J’aime la cuisine de ma maison. L’odeur du repas qui vient d’être partagé en famille, le bruit de la vaisselle qui commence à se faire, mon père qui prend son magasine dans le salon et qui revient sur la table où on a mangé. C’est différent de d’habitude, mais agréable. Normalement on migre vers le salon, et on bouquine ensemble, on parle politique parfois… J’apprends des choses, c’est cool.
Mon père cuisine souvent, c’est toujours délicieux. Oui c’est cliché de dire ça, mais bon… Je vous ai promis la vérité. Des plats simple, des essais… On mange, on apprécie. Autre fait surprenant, ma mère a commencé la vaisselle par les couverts. Elle commence toujours par les verres normalement, car le meuble où on les range est le plus éloigné du lavabo, donc petit à petit elle réduit le temps de trajet, elle va plus vite et obtient l’impression de vite finir. Là, elle essuie et range les couverts. Moi je lis un livre, un livre pour les cours dont je vais devoir faire la fiche de lecture après. Surprise, mon prof d’introduction à la littérature nous un proposé un bon livre. Par bon, je sous-entends, un que j’apprécie. C’est rare. Un miracle presque. C’est plutôt appréciable, mais je déteste l’obligation de lecture. Cela me bloque, m’énerve… Enfin on a tous des moments comme ça.

Où j’en étais ? Ah oui, le décor est planté. Donc vous voyez, une famille de trois : deux parents et leur fils ainé, resté à la maison pour les études alors que la cadette est partie. Faudrait un jour que je parle d’elle tiens… Ma sœur… Oui j’y penserais. Une scène banale, quotidienne dans le fond, mais comme vous l’avez lu avant : pleine de petites surprises. C’est fou comme le quotidien se boulverse avec seulement quelques petites choses. Un moment, ma mère s’arrête. Elle nous regarde, moi et mon père. Nous levons les yeux :
-Oui chérie ?
-Un soucis, maman ?

Et là, le miracle à lieu. Un miracle simple et affreusement idiot. On sourit. On sourit au même moment. Pas de concertations, pas d’autres paroles… Juste un sourire et chacun retourne à ses occupations. Il ne s’est rien passé ? Vraiment rien ? Je vais vous dire ce qui s’est passé. Une révélation, un flash… Un instant bizarre de votre vie, où une voix surgira. Une voix vous dira cette phrase qui vous fera sourire pour rien :

-Vous avez découvert le bonheur.