L'Ivg et les femmes sont en péril

@Feufollet: le problème est quand même sacrément plus compliqué qu'un simple "putain d'amerloques, ils pensent pas au droit des femmes". Dans le cas où tu considères la vie d'un être humain au coeur d'une société, tu dois décider ce qui se passe dans le cas où celle ci est retirée volontairement.

Et dans le cas du foetus, tu dois considérer à partir de quand il est vivant.

Si tu considères donc qu'il est vivant à 6 semaines et que donc l'IVG est un meurtre, ce n'est pas totalement illogique, dans un état où tu places le droit de vivre au dessus de tout, de le condamner.

Tu parles de droit de la femme certes, mais la placer au dessus ou en dessous de la vie d'un organisme n'est au final qu'un choix (droit de la femme ou droit de l'être humain à disposer de son corps en général par ailleurs), qui a ses pour et ses contre, et qui fait débats depuis extrêmement longtemps sans que ça puisse être tranché.

D'un point de vue français c'est un non sens comme décision, d'un point de vue extérieur, ça peut être tout à fait normal.

@Leys: https://choualbox.com/QWy2O une de mes premières box, g/nostalgie [Edit: erf, en fait le lien est mort depuis le temps]

Effectivement, ça se débat, mais quand on voit certaines situations que ça entraîne, je pense qu'une majorité de gens trancherait comme "nous". Le problème chez eux surtout je pense que c'est l'ultra prosélitisme de certains, le retour en force du christianisme dans le champ politique (si tant est qu'il l'ait quitté) et surtout le flot de contre-vérités qui biaise les opinions sur le sujet.

@Leys: Je parle du droit de la femme de disposer de son corps, mais j'aurais très bien pu dire du droit humain (ce que j'aurais dù d'ailleurs vu ta réaction).
Maintenant quant à estimer à partir de quand un fœtus est vivant, d'un point de vue anatomique ou spirituel, la réponse va être multiple selon les croyances morales, ou même éthiques.
L'avortement est un droit acquis, ce n'est pas anodin, c'est émotionnellement et physiquement quelque chose qui laisse des traces.
À partir du moment où le non-désir d'enfant peut mener à certaines horreurs, à partir du moment ou la vie de la mère, la santé mentale est en danger ou lorsque le fœtus est atteint d'une maladie grave et incurable, la question ne se pose même plus du droit ou de la considération d'être vivant à 6 semaines.

Alors oui je le répète, p'tain d'amerloques, p'tain d'extrémistes à la con!

@Amok: ha mais pour le coup je suis d'accord, ceux qui veulent le faire pourront toujours dans des conditions ultra crasse. Tout ce que je voulais souligner, c'est le fait que si l'on considère la vie comme sacré comme ça a l'air d'être le cas dans leur état, c'est une décision ni illogique, ni irréfléchie.