Vive les fêtes

Réveillon de Noël chez mon frère avec sa belle famille d’une beaufitude de haut niveau. Le paroxysme de la niaiserie est atteint avec la belle sœur qui cite les marseillais (oui, ceux de Nrj12...).
Bon, je me moque mais ce sont des gens simples et généreux malgré leurs modestes moyens. Juste que intellectuellement ça colle pas. Au final le pire, comme souvent, c’est de traîner tel un boulet au pied ma schizo de mère gavée de neuroleptiques. Je vous dis pas l’ambiance avant qu’elle prenne enfin un traitement pour cette saloperie.

Cette période nécessitant de se farcir plusieurs fois ma famille, du type recluse sur elle même, ça me gave. Allez qu’on s’offre des cadeaux sans imagination et sans âme parce que le contexte nous l’impose. Allez que je me tape les mêmes questions gênantes du type "t’es toujours tout seul ?" bah oui je n’ai pas été aidé abruti et si j’avais une belle famille avec laquelle je pouvais m’éclater je me tournerai vers eux.

Entre la famille avec laquelle je me sens étranger et la solitude en période de fêtes mon cœur balance.