L'autre joue

Parfois je prend des coups,
Pas forts, pourtant violents,
Toujours subis et absous,
Que je pare en croulant.

J'encaisse, tant bien que mal,
La maladresse des bonnes gens,
La guerre des fiertés primales,
Les mots cruels faits d'argent ;

Le soir, m'endors en silence,
L'essor donné à mes paroles,
Dessert ma bien-pensance,
Me sort de ma camisole ;

Je m'imagine qui crie haro,
Réfute les ordres d'untel,
Sors les griffes, montre les crocs,
La bête tue sous mes appels.

C'est resté dans ma poitrine,
Je n'ai rien dit d'équivoque,
Garde mes pensées anodines,
Calme et stoïque comme un roc ;

Mais fragile comme le verre,
Du toc sur un piètre bijou ;
Qu'il est facile de se taire,
Et de tendre l'autre joue.

Poster un commentaire
Ezazhel
Ezazhel
4 ans

J'aime beaucoup, j'ai une question concernant les vers, tu as essayé de tous les faire de la même longueur ou l'alternance est voulu ? Je peux me tromper mais je n'ai pas l'impression que l'alternance est identique partout.

Arzhman
Arzhman
4 ans

@Ezazhel: merci ! pour celui-ci je n'ai pas fait attention à la longueur des vers, ni à l'alternance, je l'ai écris sur le vif sans trop corriger

Cette page est réservée aux ADULTES

Tu es sur le point d'accéder à un site web qui contient du matériel explicite (pornographie).

Tu ne dois accéder à ce site que si tu as au moins 18 ans ou si tu as l'âge légal pour visionner ce type de matériel dans ta juridiction locale, l’âge le plus élevé étant retenu. En outre, tu déclares et garantis que tu ne permettras aucun mineur à d'accéder à ce site ou à ces services.


En accédant à ce site, tu acceptes nos conditions d'utilisation.