Cher Choual, cette box https://choualbox.com/x9gvP me rappel une anecdote qui ne mérite pas vraiment une coolstory, mais je me dis que je poserai bien cette valise ici, pour ne plus la porter.
Le film Great Ball of Fire, biopic de Jerry lee lewis est sorti fin 80. Moi j'étais gamin, environ 13-14 ans.
Ce film a été une révélation, un bouleversement en moi. J'ai été éblouie par l'energie et la puissance du piano. Quel instrument magique, quelle force, quelle émotion. J'en avais presque les larmes aux yeux. Je pense que ca a été un coup de foudre.
À partir de là je n'ai eu de cesse de demander a ma mere un piano. Lui expliquant ma passion pour cet instrument. J'en brulais, je l'harcelais lui répétant sans cesse que je voulais faire du piano. Il faut dire qu'a cette époque mes parents avaient du fric et qu'ils flambaient royalement. Mais j'ai eu beau réclamer rien ne vint, jamais. Puis je me suis fatigué, résigné.
Un an plus tard, j'apprend à table que ma mère venait d'inscrire ma soeur au piano, qu'elle s'y était inscrite aussi, et qu'elle venait de louer un piano qui serait livré le jour même. Du coup j'explique mon étonnement et demande moi aussi des cours de piano. Ma mère refuse prétextant que tout ca lui coûte deja assez cher.
Je vous la fait courte, ma soeur n'en avait rien a cirer, ma mere faisait du piano pour faire " genre" ca fait classe d'avoir un piano.
De mon coté je rejouais à l'oreille ce que j'entendais ma soeur et ma mere jouer péniblement. Avez vous vu Amadeus ? Quand l'empereur repete laborieusement le morceau écrit par Salieri, et que Mozart joue à la perfection à l'oreille ? Bein c'était moi à la maison.
Biensure ma connasse de mére ( ha merde je l'ai dit...) ne s'est rendu compte de rien, je crois que j'étais transparent dans cette baraque.
Au bout de 6 mois ni ma mere ni ma soeur la pute ( merde décidement) n'ont poursuivi le piano. Ma mere a rendu le piano, moi je suis allé à l'internat.
Ma mère qui ne s'est jamais préocupé que d'elle m'a royalement ignoré jusqu'a ce que je quitte la maison.
Ma soeur quand a elle s'est toujours comporté comme la petite manipulatrice de la maison, toujours infecte, un peu comme Nelly dans la Petite maison dans la prairie.
Plus tard, j'ai vécu de petits boulots, toujours fauché je n'ai pas pu me mettre au piano, puis le temps a passé et je me dis que j'aurais pu être un bon pianiste.
Je n'ai pas de regret pour le piano, je suis passé à autre chose. Par contre j'en veux toujours à mère de m'avoir autant blessé.
Je ne fais pas de piano, je ne vois plus ni ma mère ni ma soeur.
Il n'est pas trop tard, pour à ton tour, empêcher tes enfants de réaliser leur rêves. Crois en toi.
@dobbey: https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://philosciences.com/philosophie-et-psychopathologie/psychopathologie-psychiatrie-psychanalyse/144-fonction-paternelle-humanisme&ved=2ahUKEwjH_PO7wN70AhUD1xoKHX9FAasQFnoECAMQAQ&usg=AOvVaw25lEMbiYHAlV9F2U0X8GmT
C'est possible mais pas que...
@Wendigo: il n'en parle pas du tout. Il est possible qu'il y ait un problème de ce coté là.
@dobbey: "Dans la dynamique psychique, c'est le père qui barre la route à la toute puissance de l'enfant et à la toute puissance maternelle ressentie par l'enfant. Il vient protéger des peurs archaïques qui sont liées à l'imago maternelle toute puissante. Le père joue le rôle de tiers, de troisième personnage, dans l'interaction duelle mère-enfant qui est la base du maternage. Par sa présence autre, au sens d'une autre personne bien différente de la mère, il apporte la dimension de l'altérité, de la différence."
"Si tout se passe bien, le garçon s'identifie au père et la fille s'identifie à la mère. S'identifier veut dire prendre modèle et intégrer des éléments de ce modèle à son identité. Ici, il s'agit de l'acquisition du genre (masculinité ou féminité). Le père se propose comme figure identificatoire masculine pour l'enfant mâle. L'impossibilité d'identification pour le garçon conduit à un trouble de l'identité de genre. Le père joue aussi un rôle secondaire, mais non négligeable dans l'autonomisation et la conquête de l'indépendance. Il donne l'exemple de cette possibilité d'indépendance par rapport à la mère et constitue un support."
@Wendigo: Super on va bien avancer si tu n'expliques pas en quoi le fait de ne pas du tout en parler entre dans la citation que tu viens de faire.
Il n'en parle pas pourtant, il aurait dû il n'y avait pas que sa mère, sa sœur et lui, son père brille par son absence dans ce récit.
@dobbey: Si le père est absent du récit, c'est bien qu'il est soit absent physiquement, soit sub-existant, et donc la fonction paternelle est absente de la construction familiale et personnelle, c'est-à-dire comme "externalisateur", "modèle de genre", "modèle de construction personnelle".
Un garçon se construit en rapport à sa figure paternelle, soit en mimétisme (il le prendra comme modèle), soit en opposition (il voudra être tout sauf le même que son père). Si la figure paternelle est absente, cela perturbe le développement.
@dobbey: La fonction principale d'une figure paternelle est de représenter le monde extérieur, le non-soi.
Un bébé se pense fusionné à sa mère jusqu'à l'âge d'environ 10 mois où il se rend compte qu'il est un individu à part entière (l'angoisse du 10ème mois).
La relation avec la mère est passionnée, soit fusionnelle, soit destructrice. Le père (figure paternelle) représente le monde extérieur, la rationalité, la conscience individuelle. Si la représentation est absente ou si il n'y a pas d'homme dans l'entourage du garçon, la construction sera perturbée.
La famille c'est très surfait, quand on y réfléchit bien. Il y a la bonne et la mauvaise famille. La bonne famille tu y nais, on te gave le mou pour que tu rentres dans la vision égoïste de tes parents, mais c'est la bonne famille. La mauvaise famille, tu y nais, on te gave le mou aussi, mais c'est pas pareil, c'est une mauvaise famille.
@cardio: j'y ai pensé, mais je suis presque vieux, avec 11 h de boulot par jour et les gamins à s'occuper... un peu tard pour moi je pense.
Je suis desolé pour toi. Sil te plait netrangle pas des chatons... sauf les tous noirs et les sacré de Birmanie eux cest des connards. Force a toi le pianiste
Moi quand j'étais gamin j'avais un synthe Bontempi de merde et je m'amusais beaucoup avec
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