Essai d'écriture d'une histoire à morale
Il était une fois un homme pieux, issu d’une longue lignée de prêtres et de nobles.
Septième fils, il n’eut aucun droit sur l’héritage paternel. Né noble, mais aussi né pauvre, il consacra sa vie à la foi sans toutefois daigner prendre épouse.
Toute sa vie fut parsemée d’embûches, mais sa conviction et sa piété lui permirent de sortir indemnes d’inextricables situations. À l’aube de sa trentième année, alors que sa femme attendait un enfant, il décida de partir en pèlerinage pour honorer ce Dieu qui avait tant fait pour lui.
Passant outre les mises en garde de sa femme concernant les périples qu’il allait rencontrer sur sa route, tels que les Maures ; il décida de prendre le chemin le plus rapide, - et donc le plus dangereux – pour être de retour à la naissance de son enfant.
Après un voyage long comme un jour sans pain et à quelques lieues de sa demeure, il fut attaqué par un groupe de brigands païens, déterminés à faire couler le sang.
En sa qualité d’homme vertueux, les crapules préparèrent une exécution spéciale à son encontre : une mise à mort par noyade.
Persuadé d’être protégé par son Dieu et par la force de sa foi il affronta l’épreuve avec sérénité.
Forcé par le corps que son Dieu avait créée, il ouvrit la bouche et prit la tasse.
Quand les premières goulées pénétrèrent dans sa trachée, une douleur lancinante prit le contrôle de son corps.
Il mourut la bouche ouverte et les yeux écarquillés de stupeur.
Morale : La foi ne sauve pas l’homme qui se noie.
"sans toutefois dénier prendre épouse"
"alors que sa femme attendait un enfant".
Par quel miracle ?
@Misanthrope: Eh bien, si je mets "sans toutefois prendre épouse" ça veut bien dire qu'il n'en a pas non ?
Faut que je réécrives de manière à mettre en avant que même si il mène une vie pieuse il a quand même pris épouse, une idée ?
@Arbiter: Merde, faut que je vais dormir je crois... daigner-dénier -homonyme toussa toussa. Mais pour ma défense, c'est une maladresse de l'employer ici comme : ne pas.
Sinon tu peux dire qu'il considérait que la chasteté de son esprit n'était pas entravé par la reproduction naturelle approuvé par le créateur
@Misanthrope: Ah daigner... la honte T_T
Je pense que je vais le laisser en "ne pas" même si c'est bien laid, car si je prends ce que tu me proposes (qui est par ailleurs une très bonne idée, qui colle bien au texte) ça sous-entend copulation et reproduction alors que je veux juste insister qu'il est très croyant, mais qu'il n'a pas fait vœu de chasteté, comme un prêtre par exemple.
PS : En gros c'est "tout en se permettant de prendre épouse"
@Arbiter: Ah mais t'as confondu les homonymes comme moi en fait ?
Mais bon, t'embêtes pas, c'est pas assez intéressant comme texte ; à la limite le faire en vers, c'est toujours plus divertissant à lire.
C'est court mais c'est cool.
"les mises en garde de sa femme concernant les périples qu’il allait rencontrer sur sa route, tels que les Maures" sal rassist :'(
daigner = accepter, condescendre, consentir, permettre, vouloir.
donc "sans toutefois daigner" = "sans toutefois vouloir prendre épouse"
@grems: Merci, c'est vrai que j'ai fait un peu compliqué sur cette partie, dommage que je ne puisse plus corriger maintenant
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