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 Eh oui, John Wick lui-même sera bien de retour dans le film. Et d’après ceux qui ont pu voir quelques extraits, la rencontre s’annonce « badass ».
Lors du CinemaCon de Las Vegas la semaine dernière, les toutes premières images en mouvement de Ballerina ont été dévoilées à un public de happy few. Un journaliste de SlashFilm qui était dans la salle confirme que ce spin-off de John Wick se déroulera entre le troisième et le quatrième film. Réalisé par Len Wiseman (Die Hard 4), le film racontera la quête de vengeance d’une ballerine, jouée par Ana de Armas, dont la famille a été assassinée. Au casting, on retrouvera également Anjelica Houston, Ian McShane, Gabriel Byrne et Lance Reddick (qui a pu tourner ses scènes avant sa mort l’année dernière). 
La vidéo présentée au CinemaCon montre Ana de Armas, recouverte de tatouages, seule dans une pièce face à une ballerine en jouet. Puis on la découvre en train de s’entraîner au combat, avec en fond sonore la voix d’Anjelica Huston (de retour dans la peau de la « Directrice » vue dans John Wick 3). On retrouve le Continental avant sa destruction et le personnage d’Ana de Armas y fait le plein de munitions avant d’aller casser des gueules. Quelques plans d’elle dans la neige, armée jusqu’aux dents, et d’autres de Norman Reedus (on ne connaît pas encore son rôle) en action. 
Puis l’on découvre une course-poursuite en voiture au milieu de la nuit, où Armas utilise un lance-flammes et crame une bagnole de ses ennemis lancée à pleine vitesse. Le journaliste décrit la scène comme incroyablement « badass ». Cerise sur le gâteau, l’apparition de Keanu Reeves en John Wick à la toute fin. Armas lui demande : « Comment je peux faire ce que tu fais ? » Et lui de répondre : « J’ai l’impression que tu le fais déjà. » Vous avouerez que c’est un peu stylé.
Ballerina est désormais prévu pour le 4 juin 2025 chez nous, au cinéma.


Ballerina : les premières images du spin-off de John Wick réunissent Ana De Armas et Keanu Reeves

Fainéant·es Bande-annonce VF - Vidéo Dailymotion

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Alan Smithee n&#039;existe pas. Pourtant, son nom figure sur plus de 130 films en tant que réalisateur, et des dizaines d&#039;autres en tant que monteur, compositeur ou encore scénariste. Mais qui est cet étrange cinéaste ? Il s&#039;agit en vérité d&#039;un pseudonyme utilisé par les réalisateurs américains quand leur film est un navet. Pour protéger leur réputation, des centaines de réalisateurs à Hollywood utilisent ce nom pour signer les films dont ils ont honte.
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En effet, l&#039;industrie du cinéma américain crée souvent des frustrations. À la différence de la France, où les réalisateurs et les scénaristes ont une certaine marge de manœuvre sur leur production finale, aux États-Unis, les producteurs ont toujours le dernier mot sur les films. Ils sont officiellement reconnus comme les auteurs des productions. D&#039;ailleurs, les oscars sont souvent attribués à ces derniers, et non aux réalisateurs.
De mauvaises surprises
Après un tournage, en postproduction, certains peuvent avoir de mauvaises surprises et ne plus reconnaître leur création. La DGA, le syndicat des réalisateurs de Hollywood, n&#039;autorise pas un cinéaste à utiliser n&#039;importe quel pseudonyme ou à demander le retrait de son nom du générique. Ceux qui estiment que leur travail a été bafoué par leur producteur peuvent néanmoins saisir la DGA. Si la requête est acceptée, le syndicat peut autoriser l&#039;utilisation du pseudo « Alan Smithee ». 
Le premier film d&#039;Alan Smithee sur grand écran, Une poignée de plombs, sorti en 1967, un film de western, est en effet très loin du chef-d&#039;œuvre. Les véritables artisans derrière ce mauvais film, le duo Don Siegel et Robert Totten, mécontents du produit final, refusent de faire apparaître leurs noms sur l&#039;affiche. En cause : après un conflit avec l&#039;un des acteurs, Totten quitte le navire un peu avant la fin du tournage. Estimant que le film ne correspond plus à leur vision de départ, tous deux refusent de faire apparaître leurs noms au générique et demandent d&#039;utiliser le pseudonyme « Al Smith ».
« The Alias Men »
Mais le nom Al Smith, l&#039;équivalent de Michel Dupont outre-Atlantique, est trop commun et risque de créer une confusion. Finalement, après avoir proposé le pseudonyme Allen Smithee, les deux cinéastes optent pour « Alan Smithee » (avec un « a », donc). À la fois original et passe-partout. Les plus observateurs remarquent que le nom est l&#039;anagramme parfaite de « The Alias Men » (« l&#039;homme au nom d&#039;emprunt » en français). Simple hasard, pourtant.
Finalement, ce sont plus de 130 films qui sont signés depuis les années 1960 sous le nom d&#039;Alan Smithee. À chaque fois, sa réputation le précède et ses films ne convainquent ni la critique ni le public. À la fin des années 1990, le subterfuge commence à être connu du public. La DGA préfère donc abandonner le pseudonyme. La simple inscription du nom Alan Smithee fait l&#039;effet d&#039;un repoussoir et assure l&#039;échec commercial.
En 2000, le réalisateur Walter Hill refuse lui aussi d&#039;apparaître dans le générique de son film Supernova, une grosse production qui essuie un échec cuisant auprès des critiques. Mais, ne pouvant pas utiliser l&#039;allonyme « Alan Smithee », l&#039;œuvre est finalement signée « Thomas Lee ».
Ainsi, la prochaine fois que vous sortez d&#039;une projection avec ce sentiment d&#039;avoir perdu une heure trente de votre temps, soyez vigilant, peut-être que le réalisateur se cache, honteux, derrière un pseudonyme. Mais attention, la plupart sont bien réels. Les Clefs de bagnole, reconnu comme étant l&#039;un des plus grands nanars du cinéma français, a bien été réalisé par un être humain : Laurent Baffie.


Qui est Alan Smithee, ce réalisateur qui enchaîne les navets ?

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Hello les gueux,
Si vous avez aimé &quot;man on the moon&quot; vous allez adorer l'analyse qu'en fait Pacôme.
https://youtu.be/MrwemHTE2kY?si=hZSfaL-Gez56my4w

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J'ai vu "Les pires..." putain de film, putains d'acteurs, ça fait du bien.

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