Fureur

De retour sur le territoire de mes parents
J’avance sur un sol devenu bien différents
Ils sont sous mes yeux qui grouille de partout ici aussi
Quelle misère est arrivée à notre Moscovie

Je les vois tous qui violent notre espace vital
Tandis qu’en mon cœur grandit le dégoût…
Une grande rancœur à l’arrière goût bestial !
Mon hostilité en mes tripes creuse son trou...

On veut me faire taire, ils se croient chez eux
Alors que cette terre nous la devons de nos aïeux
De ceux qui l’ont creusé, l’on aimé, sont mort pour elle
Qui ont vécu, heureux de cet amour passionnel.

Et eux ose injurié notre sol que leur pied a foulé
Et nous devrions les observer, animaux muselé
Un loup en cage comme un Aryen dressé.
Quel comble de voir le dominateur dominé

Je refuse de voir l’agonie de notre nation
Une patrie que l’on pousse à la castration !
Notre race n’est pas voué à la disparition...
Le prédateur n’est pas victime de la soumission !

Vois la pâleur glacée de ma peau pareille à nos neiges !
Vois la couleur de mes cheveux dans laquelle le soleil se piège !
Vois la fureur de mes pères dans mon regard cristallin !
N’oublie jamais que rien de ce que tu vois n’est tien !

Ton pied marche sur une pente glissante et dangereuse
Vois où tu le poses si tu ne veux pas finir pleureuse
Nos poings ferrés attendent ta mâchoire étrangère au tournant
Une ratonnade pour vous tous, vous autres différents !

Je me flagelle pour toutes ces impiétés que je vois
Et me prépare au combat sous le signe de la croix
Dans une ferveur batailleuse sans pareille mesure
Avant de sortir j’embrasse le Christ sur le mur.

Nous sommes slave, orthodoxe et fier de l’être
De retour dans notre pays après la peste rouge
Plus jamais nous ne quitterons la contrée de nos ancêtres !
Nous massacrerons cette vermine qui sous notre regard bouge

Nous cracherons à la gueule de ces traîtres !
Ces chiens qui ont oublié que seul Dieu est notre maître !
Nous égorgerons jusqu’à la vertèbre tous ces porcs
Qui souillent par leur présence mémoire de nos morts

Je gueulerai jusqu’à en perdre la voix
Me battrai jusqu’à ce que je n’ai plus le choix
Je me nourrirai de colère à en devenir ivre
Rus’ en toi deux choses te font vivre :

Rage et haine en ton âme mortelle
Trésor caché et sacré de la sainte Russie
Aussi certain qu’il y a un seigneur dans le ciel
Et un Tsar souverain de la mère Patrie !

Fureur
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