Batman : Silence [spoiler] avec spoilers

Désireux de lire du Batman, c'est en tant que non-expert de l'univers du chevalier noir (ou simplement même de DC, la seule chose que j'avais lu, c'était The Killing Joker, qui m'avait plu, mais sans plus) que j'ai suivis les conseils d'un ami, et que j'ai commencé à lire Batman : Silence.


L'histoire, écrite pas Jeph Loeb, commence d'un façon banale, un kidnapping d'enfant et une demande de rançon. Batman intervient et découvre que l'auteur de ce crime est Killer Croc.
De là, il commence déjà à comprendre que quelque chose ne va pas, qu'un stratagème aussi élaboré, ce genre d'action, ce n'est pas le style de son ennemi.

Et c'est ainsi, que telle une immense fresque, on va découvrir Batman affrontant ou rencontrant un tas de monde. Et souvent, ces protagonistes agissent différemment de d'habitude.

Une enquête écrite d'une main de maître presque tout le long du livre (oui presque, j'ai trouvé la fin un peu brouillonne honnêtement), avec une facilité de lecture étonnante. Tout est écrit de façon à ce que les pensés de Batman expliquent aux néophytes comme moi une partie de son univers, intéressant et nécessaire à la compréhension de l'histoire.

De plus, au travers des pages nous sommes livrés à une multitude de sentiments, allant de l'inquiétude, à l’espoir, en passant par ce délicieux malaise en voyant Batman rouer de coups le Joker, sans vraiment pouvoir se contrôler.

Et bien évidemment, c'est un claque visuel presque à chaque case, du grand, du très grand Jim Lee. Les personnages masculins sont terriblement badass, les femmes bien sexy, et l'atmosphère est juste parfaite.

Bref, je n'irais pas jusqu'à dire que ce comics est parfait, mais en tout cas c'est une vraie tuerie. Que ce soit la romance Batman/Catwoman, l'histoire sur la relation de Bruce et du Dr Eliott, ou bien même le passage Harley Quinn/Le Joker, la qualité de l'écriture est magnifique, tout comme le dessin.