[ Philosophie ] La société, les échanges (2/2)

Voilà alors avant tous pour les retardataires, voilà toutes mes boxs effectuées en philosophie : http://choualbox.com/recherche?q=philo&groupe=psychologie&pseudo=Thepeasant

Avant tout, la musique liée à cette notion est « Come Together » de The Beatles.

Mis à part ça, je souhaite dire que les boxs que je vais faire pour vous aider (et m’aider) à réviser le BAC ne sont pas comme les prépas BAC, elles ne résument rien, enfin si, mais pas sous forme de liste, ce ne sont pas des fiches. En fait ce sont plutôt des réflexions développés, qui vont servir à faire une chose essentielle : ouvrir votre esprit sur la notion étudiée, et par le biais de cette réflexion vous aider à beaucoup mieux comprendre le sujet et ses composants. Je ne vous conseille donc pas d’apprendre par cœur, mais plutôt de comprendre, rien de plus, le reste viendra tout seul.

Très bien ! La notion ici étudiée est « La société, les échanges ».
Alors c’est parti !

Les porcs épics ont froid, et Rousseau lui aussi a remarquer que le climat les gênaient, et plus le climat est rude, plus les porcs épics ont besoin de se rassembler. Ça en devient vital. Mais les origines de la société sont-elles purement biologiques ?
Dire que la société, au sens de civilisation, s’oppose à la nature, forme une contradiction. Car elle voudrait dire que l’homme « naturel » vit seul. Hors, si nous observons les données que nous avons des hommes préhistoriques, rien n’est moins sûr. Cependant, la société a changé, nous sommes passés d’une société primitive, à une société complexe, civilisé et politisé.

Mais pourquoi ce changement de société ? Quel fut l’intérêt commun ? Survire.
Les valeurs communes ? La république, la tolérance. Quel fut le besoin ? Ne pas être seul.
Bref, revenons au contrat social de Rousseau, qui explique que les hommes, face aux obstacles de la nature grandissant, ne pourrait plus survivre avec les forces qu’ils avaient.
« Le genre humain périrait s’il ne changeait pas de manière d’être ». Les hommes donc, ne pouvant engendrer de nouvelles forces, mais pouvant unir et diriger celles qu’ils avaient déjà, s’unirent. C’est cette agrégation de somme de force, les faisant agir de concert, qui assura donc leur survit.

Selon Rousseau, l’homme avant cela vivait seul et indépendant, et ce sont ces obstacles qui le forcèrent à se rassembler. L’homme de départ était l’homme « naturel », mais il était destiné à évoluer, ou à mourir. Mais une foi unis, les hommes doivent stabiliser cette union, car s’ils ne se rassemblent que lorsqu’il y a pénurie de nourriture ou grand froid, ça risque d’être compliqué.

Les hommes dans leur unicité, créèrent donc le contrat social :
Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons encore chaque membre comme partie invisible du tout.

La liberté de l’homme est donc sauve, car assurée par le contrat. Tout le monde est assujetti à la même loi. Le tout que les hommes forment, s’articule autour de la volonté générale. L’inverse de ce contrat, l’intérêt particulier, d’un individu ou d’un groupe, peux mener à des conflits. Aussi le souverain politique n’est pas une personne, mais le peuple lui-même. Selon Rousseau il faut un chef de la société, qui représente et fasse vivre le contrat.

L’absence de contrat social est signe de dictature. Et un tyran n’est qu’un maître avec des esclaves, non un chef avec son peuple. Il faut analyser l’acte par lequel le peuple est un peuple. L’acte fondateur de la société est non la soumission de peuple à un leader, mais le scellement du peuple qui choisit ensuite son leader. Si certains ne veulent pas le même chef, il faut voter. Mais attention, lorsque l’on vote, il faut respecter une règle : accepter que la majorité l’emporte. C’est là le but premier de candidat présidentiel, d’unir le peuple, de conquérir la majorité, d’où le slogan de base « Ensemble ! ». Cependant, le tyran peut très bien se cacher derrière un tel slogan.

Bon, voilà, c’est assez court, certains resteront sur leur faim peut-être, mais dans ces deux boxs vous avez globalement les bases sur le sujet. Rousseau est essentiel, et l’allégorie de Schopenhauer n’est pas dans le cours, donc la placer dans une dissertation sera bien vu je pense.