NSFWKissed by Fire

Salut tout le monde.
Oui, j'aime écrire à l'excès, mais y'aura un TL;DR.

Donc, je reviens d'un sympathique séjour à l'île d'Yeu, endroit super agréable parsemé de petites baraques maisons aux volets bleus, où tout trajet se fait en vélo, ou le tour de l'île de fait en deux heures, et enfin où l'accès à internet est pas évident selon où on crèche.
On est donc la deuxième journée du séjour. Vais à une plage réputée comme étant le repère d'été de tous les jeunes de l'île, avec un de mes compagnons sur place qui, pour des raisons de confidentialité répondra au nom de cran d'arrêt. Nous commençons donc à chasser avec mon comparse, tout d'abord un groupe assez accueillant pour s'infiltrer avec, le soir sur le port. Après s'être fait rembarrer plusieurs fois, on décide finalement d'aller sauter d'un rocher relativement haut pas loin de la plage, parce que risque la mort à marée basse c'est trop cool. Bref, après quelques plongeons plus ou moins réussis, le miracle se produit et une bande de sept jeunes (étudiants et lycéens d'après leur âge) viennent sauter eux aussi et comme les points communs tels que le goût irraisonné du vide rapprochent les êtres humains, on a pu s'incruster et se donner rendez vous sur la jetée le soir même.

Nous voilà donc vers neuf heures, sur la jetée du port de Joinville (paie ton nom de merde), en cercle à fumer et à boire du rhum. Cran d'arrêt et l'une des trois nanas sont comme par hasard absents. Délaissé par mon frère d'armes, j'observe alors nos nouveaux compagnons alors qu'on discute. Parmi les autres, il y avait une fille absolument ravissante de leur groupe. Elle était fringuée un peu babacool sans que ça soit moche ou exagéré. Un visage arrondi mais fin, les yeux bleu-gris, une peau très blanche mouchetée de tâches de rousseur. Un nez court, des lèvres pulpeuses mais fines avec un sourire qu'on croirait dessiné par Loisel et une putain de splendide tignasse hirsute et rousse comme un feu de joie.
Sans déconner, j'avais l'impression de voir une fée..
Donc, la soirée se poursuit dans leur baraque (commençait à faire bien froid sur le port), puis on finit par parler cul, et alors que chaque membre du cercle maintenant bien alcoolisé se met à raconter son histoire cochonne, elle part dans une argumentation de sexologie complètement ahurissante. Je la trouve de plus en plus attirante.
Finalement, au bout de quelques heures, ils nous proposent de rester crècher, même si cran d'arrêt s'était pas fait attendre avec sa proie du soir. Les mecs ont eu un peu la frousse de me laisser dans leur piaule à cause de ma bisexualité et de la bouteille qu'on avait vidée, donc la rouquine m'a proposé un matelas à côté de son lit. On avait, pour une raison qui m'échappait totalement, échangé des regards complices au long de la soirée. Bref, enfin vient l'heure du dodo alors que le soleil pointe à l'horizon, après avoir continuer à converser sexualité avec elle.

Le lendemain, on es tous partis à une autre plage sympa -> piaule -> fufu -> plage -> plongeon -> soirée sur le port, etc... Au cours de toute la journée, on s'écarte progressivement du groupe avec la rouquine et on parle de cinéma, littérature, sexualité, philo... Elle en revenait souvent au fait que la plupart des mecs connaissaient très mal corps des femmes et le monde du plaisir en général. J'avais l'impression d'être avec Isabelle dans l'Auberge Espagnole.
J'avais dans la tête qu'on s'était bien trouvés et j'étais content.

On se retrouve donc pour la deuxième fois dans leur baraque, sans mon pote qui a gentiment demandé la réquisition de notre piaule pour lui et sa nouvelle copine. On se fait un poker, puis on part se pieuter.
Alors là ça a été génial la façon dont ça s'est enchaîné.
D'abord, on s'est tous les deux assis en tailleur sur son pieu l'air de rien, pour continuer à parler et à fufu.
Puis progressivement, on s'est allongés l'un à coté de l'autre, toujours l'air de rien, puis elle s'est rapprochée, doucement, elle a mis sa tête et son bras sur mon torse, toujours l'air de rien. Je jubilais intérieurement, tellement fort qu'on aurait pu m'entendre penser.
Avec son bras posé sur moi elle commence à caresser en cercle sur ma poitrine. J'ai commencé sur le bas du dos (pas évident. Contrairement à moi, elle était encore sapée en haut). Je passe sous son débardeur et fait des cercles autour de son nombril, en longeant la ligne de son futal et en remontant sous le haut vers la poitrine, etc... Elle lève la tête, on se regarde, on a enfin tous les deux fermé notre grande gueule, on s'est d'abord collé le front puis enfin on a finit par s'embrasser. Au début, c'était assez tendre et réservé, puis c'est parti en une pelle passionnée trq... wait, qu'est ce que je raconte? Ah oui, donc progressivement on a fini par se bouffer les lèvres, on s’agrippait plus frénétiquement. Ensuite, je me suis glissé lentement vers son pitit jardin, soulevant sont débardeur, laissant des petits baisers sur ma route, du ventre jusqu'au pubis. Arrivé à destination, je vire lentement le jean, et commence sur la culotte. Elle dit rien, j'entends simplement sa respiration de plus en plus lourde. Elle semble bouger son corps tout entier dans un étrange mouvement qui lui donne des allures de vague. Allongée, elle essaie de virer la culotte sans grand succès. Je finis par l'enlever et le doute n'est plus permis. C't'une rousse, une vraie. Soudain je me demande, surpris, si elle avait pas appliqué quelque chose ou un truc dans le genre parce qu'il y avait un goût très sucré et très présent, comme si on mordait dans un fruit. Alors que je me concentre entre ses jambes, elle tressaille, pousse un soupir puis je sens sa main qui passe dans mes cheveux comme pour m'y garder. Cette main qui, au rythme du cuni, alterne entre caresses dans les cheveux et pression sur toute la tête. Puis finalement elle se met presque à vibrer, avec un gémissement étouffé, son autre main s'accroche et elle me maintient bien fort contre son abricot, lequel tarde pas à lâcher son jus. Preuve est faite: le goût sucré venait d'elle. Bien que soulagée, sa respiration devient lente mais haletante. Elle se redresse, les yeux fermés avec ce damné sourire de fée. Elle ôte son débardeur. Elle portait rien de dessous. La lumière du lampadaire à travers les stores sur son buste, ses bras et sa tête a donné un ensemble magnifique et a révélé des petits seins mignons comme tout. Je retombe sur le dos, la tête toujours droite. Elle jette un regard malicieux et se penche, embrasse et se relève. Elle vire mon futal et entreprend progressivement une andromaque. Même si ça cassait un peu le mouvement, j'ai un instant de panique, mais elle rigole doucement et me montre l’agrafe dans son bras. On continue, donc. Ensuite, j'ai réalisé que j'avais jamais senti une fille le faire aussi bien. Elle ressortait son mouvement de vague de tout à l'heure, j'avais l'impression de coucher avec une sirène. Elle devait se sentir un peu seule là haut, à se stimuler les tétons toute seule, donc je me suis redressé pour aller l'aider un peu. Avais pas du tout envie de finir avant elle.
Bref, la limite de caractères m'impose de conclure cette nuit en vous disant que ça a continué comme ça encore un moment et que c'était absolument magique.
Sans déconner, j'ai pas encore compris pourquoi, mais j'avais l'impression d'avoir été dépucelé une deuxième fois.

Au matin, on était accrochés. J'ai été réveillé quand elle a roulé sur mon bras probablement nécrosé par l'absence de circulation sanguine. Elle a voulu se couvrir la poitrine, mais a pas trouvé son débardeur, donc elle a pris le mien. Ai trouvé ça mignon.* J'ai alors remarqué que ses tâches se poursuivaient dans le dos, sur la poitrine et sur le bassin, pratiquement symétriques. Ça avait presque l'allure du motif de la fourrure d'un chat moucheté. *Ai trouvé ça beau.
Elle me voit réveillé, et revient se coucher contre moi avec son air malicieux qui ferait presque sourire Stannis Baratheon. "T'étais plutôt doué hier soir." Sans répondre, je fais un petit hochement vertical pour dire "Parles pour toi". Elle a ri et s'est mise sur le dos. Au bout de quelques secondes, elle s'est brusquement retournée et s'est retrouvée à quatre pattes sur moi. "Mais avec un peu d’entraînement..." Elle m'embrasse furtivement. "On doit pouvoir faire encore mieux." Et là, sans que je comprenne pourquoi ni comment, on est repartis pour un tour(ses potes étaient déjà partis), sauf que cette fois, c'était un putain de cours. Avec des instructions en temps réel et sur le tas.

Et le séjour a continué comme ça. On passait nos journées avec le groupe mais surtout ensemble, et nos nuits collés l'un à l'autre, pour un "cours" ou pour le plaisir. Une fois on s'est même fait une déclaration purement sentimentale au bord d'une falaise. J'étais sur un putain de nuage.
Quelques jours plus tard, je me réveille (chez moi et mon pote cette fois) tout seul comme un con à onze heures du mat. Après avoir pesté contre mon horloge interne, j'enfourche mon vélo et m'en vais la voir à sa baraque. Quand j'arrive, une demi heure plus tard, je tombe sur un vieux moustachu qui me demande si je cherche quelqu'un. Étonné, je lui demande où sont les jeunes qui étaient là cette semaine. Le petit vieux me répond qu'ils ont plié bagage tôt ce matin.
Sans essayer de comprendre, j'ai pédalé comme un taré jusqu'au port. Mais bon, quand je suis arrivé au bout de la jetée, en sueur, essoufflé, mal habillé et moche, mes espoirs de scène déchirante d'adieux d'une comédie romantique se sont cassés la gueule. En effet, ce sale raffiot de merde et son occupante rouquine étaient déjà très, très loin.

Voilà.