Oblong
J’avais oublié
A la vu d’une Mirabelle
Le son doux de Juillet
Et l’envol des hirondelles
Désireux des ires d’elle
Et de toute sa gaieté
Dans ses rouges prunelles
Déjà l’hiver guettait
Déjà l’orage grondait
Et sa rage au creux de l’oreille
Engrenage de mes idées
Nageait toujours dans mon sommeil
Comme une page déchirée
Je revois sa chevelure blonde
Assis seul sur le petit banc de bois
Qui mes blessures inonde
Une seconde me laisse sans voix
Et dans le farfelus paysage
Feuillus de mégots comme des brindilles
La peinture de son visage
Se gomme dans l’automne qui vrille
Vont, autochtone du bel étrange qui les entoure
Sont regards happé par de placides téléphones
Ils s’étonnent de ne pas connaître l’amour
Écrit au hasard comme un mot que l’on griffonne
Ceux-là s'en-laissent lassé d’être libre
Se prélassent ivre sur les remparts d’une illusion
Leur tête s’affaissent et se fatiguent
Quand leurs doigts cognent aux mur sans évasion
SI j’ignorais à mon tour mon amour pour les environs
Mon amour pour la fille cachée au coeur de cheveux blonds
Oublierais je la mirabelle
Et les bruissements douillets
Et le claquement des ailes
Et mes muscles rouillés.
Assis seul sur le banc j’admire la brillante énergie
Que ne produit plus le rond moteur de ma léthargie
Je revois en saccadé, immondes
Scarabées couleur de plomb
Escalader ses pupilles, mon monde
Rongé, maintenant oblong
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