NSFWDeutsh Auto #5
La BMW Z1
La fin des années 80, le début des années 90... ma période favorite, surtout si l'on s'en réfère aux quelques motos que j’eus possédé, la plus vieille datant en effet de 86 et la plus récente... de 92, c'est pour dire !
Mais trêve de bavardages, nous sommes ici pour parler voiture et non pour remémorer mes souvenirs de faux petit vieux (choualvieux dirons certains).
Remontons donc, juste avant la naissance de la plupart des chouals et choualettes ici présents. Nous sommes en 1987 au salon de Francfort, BMW qui ne commercialise plus de roadster depuis la fin des années cinquante avec la magnifique et très célèbre 507 (pas la Peugeot NEIN NEIN NEIN !), présente la Z1 !
Un Z pour "Zukunft" qui veut dire "futur" en Allemand et c'est peu dire. Et le "1" pour la toute première "Z" Allemande de l'histoire (à ne pas confondre avec une certaine Datsun).
"Mais" me direz vous, "il n'y a rien à voir entre une 507 et une Z1", que né-ni, il y a tout à voir, tout d'abord il faut savoir que la marque bavaroise alors nationalisée est privatisée en 1960, Herbert Quandt l'un des principaux actionnaires fait table rase et réoriente la marque, avec la "Neue Klass" et la sortie des modèles 1500, 1800, 1602, 2000 et 2002, qui loin d'être de mauvaises auto, sont plus des voitures populaires qu'autre chose, avec de rares cabriolets en édition limité, qui ne sont comme leur nom l'indique, que de classiques coupés recarrossés , il en ira de même avec les génération suivante de E21 et E30, préparées le plus souvent par des carrossier externes, tel Baur (qui s'occupera d'ailleurs du châssis de la Z1) avec la E30 cabriolet en 82.
La Z1 est donc le premier roadster présenté comme tel depuis 28 ans chez BMW. Afin de se démarquer un peu plus de la concurrence et de se rapprocher de son illustre aïeul, l'équipe de BMW Technik s'impose un cahier des charges très lourd, avec pour mots d'ordre: innover, surprendre, séduire !
Le parie est réussi en seulement 1000jours, le cahier des charges est respecté et la Z1 continue de nos jours de surprendre tout d'abord par ses lignes et sa conception, très compact, elle dégage néanmoins un sentiment très sportif. Viennent ensuite les porte... enfin... si l'on peut les appeler comme cela car elles ne s'ouvrent pas, elles s'escamotent dans les flancs ! Permettant au propriétaire de profiter pleinement des belles journées d'été.
Ensuite vient l'innovation, avec les portes comme annoncé plus haut, mais aussi l'ABS et la direction assistée (rares à l'époque), l'utilisation de matériaux composites, un train arrière multibras, des soubassements carénés, des flux d'air travaillés et de nombreuses pièces étudiées dans le seul but de coller l'auto à la route. Pour vous montrer le niveau de technicité, je vous copie un passage de l'article de l'automobile-sportive la concernant : "la forme en profil d'aile du silencieux arrière diminue la portance sur l'essieu propulseur grâce à une dépression générée par le flux d'air autour du silencieux et des autres pièces de carrosserie environnantes."... ça se passe de commentaire.
Pour finir, la séduction. Cette voiture est attachante, nul ne peut le nier, qu'on aime ou qu'on aime pas, que l'on trouve le moteur pas assez puissant, il s'en dégage néanmoins quelque chose, c'est un 6 cylindre en ligne BMW à la sonorité envoutante, qu'on la trouve trop petite, elle n'en demeure pas moins plus légère et maniable, qu'on la trouve trop avare en sensation, n'oubliez pas que c'est un roadster, nul besoin de rouler vite pour en avoir au volant d'un pareil engin.
Au final cette première "Z" ne fera pas führer au niveau des ventes, mais des esprits et ouvrira la voie pour ses descendantes, elle relancera la mode du roadster avant l'heure, juste avant la célèbre Mazda MX-5 (1989).
La faute surtout à un prix élevé (environ 56.000€) et à des performances décevantes en fin de compte (en cause, une boite de vitesse mal étagé).
Elle reste néanmoins une voiture indémodable, qui se négocie aujourd'hui aux alentours des 25.000€.
Caractéristiques techniques:
Moteur: 6 cylindres en ligne, 12 soupapes (issu de la 325i E30)
Position: longitudinal central AV
Cylindrée (cm3): 2494
Puissance maxi (ch à tr/mn): 170 à 5800
Couple maxi (Nm à tr/mn): 221 à 4300
Transmission: AR
Boîte de vitesses: manuelle 5 vitesses
Châssis: monocoque en acier
Poids: 1250 kg
Performances:
Vitesse maxi: 220 km/h
0 à 100 Km/h: 8"
1000m D.A.: 28"8
80 à 120 (3/4/5 ème): 5"9/10"2/15"3
Ps: Pour toi, "LA" Choualette !
J'en ai eu une quand j'étais plus jeune... en miniature. Mais je l'aimais bien, les portes sont ce qu'il s'est cassé en dernier.
pos' pour le jeux de mot
Bof... Autant la 507 est sublime, autant la BMW M1 a une gueule démente et bandante, autant la Z3 était mimi et la 8 monumentale, autant la Z1... On dirait une alpha spider qui a trop abusé de bière et de choucroute..
@PunkyTwix: bah ouais t'as raison,vais envoyé ma gosse de 10 mois a la mine et la grande en usine, elles m'ont déjà trop coûté !
La 507 est magnifique, et quel génie de faire disparaitre les portes de la Z1 dans les ailes.
@PunkyTwix: C'est dingue les histoires comme ça. Mon père qui me dit que BMW et audi ont failli mourir il y a à peu près une cinquantaine d'année. Et quand on voit que les deux sont des fleurons de l'automobile allemand aujourd'hui.
@PunkyTwix: Voilà ce qu'aurais pu me dire mon père. Mais n'ayant pas ses connaissances ^^. C'est comme en france, il y a des trucs par exactement pareil. Mais par exemple Talbot qui était une bonne marque française, qui a commencé à sombrer, reprise par peugeot. Et tué par peugeot même.
@PunkyTwix: Putain, faut vraiment que je demande des cours d'histoire automobile à mon père.
@PunkyTwix: Il est né à côté d'une usine Simca. Touche à la mécanique depuis ses 14 ans.
A travailler dans un garage simca. Et depuis ses 50 ans il est à la retraite (RATP). Il a repris son garage pour passer le temps à faire des autos de collections. Du coup trainant dedans depuis que je suis petit voila. Je ne pouvais qu'arriver à avoir la même passions.
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